La branche des nouvelles technologies de l’information et de communication connait une croissance accélérée en Afrique. Pour preuve, notre continent occupe la deuxième place au podium du marché du mobile au monde (juste derrière l’Asie), avec une position particulière pour les smartphones.
Ainsi une grande partie de la croissance économique en Afrique est due à l’investissement dans la technologie, avec des startups qui apparaissent dans pratiquement toutes les métropoles africaines.
Le Rwanda, invité d’honneur de l’AITEX, a lancé en 2000, le Vision 2020, un programme qui prévoit la transformation de l’économie agraire du pays à une économie fondée sur la connaissance. Cette ambitieuse vision s’est traduite d’un changement progressif, et cela se manifeste significativement dans la capitale Kigali, qui abrite aujourd’hui une multitude des pôles technologiques, notamment K-Lab, The Office, Think et Impact Hub Kigali.
Et pour mieux répondre aux exigences de sa population croissante, l’initiative Smart Kigali a été lancée il y a cinq ans, faisant de Kigali, la première ville d’Afrique de l’Est à lancer des zones Wi-Fi gratuites.
Même son de cloche pour notre pays le Maroc qui a mérité le statut de premier pays d’Afrique du Nord à adopter le réseau 3G, en 2006. Le développement industries High-techs connait une croisse exceptionnelle, de sorte qu’elles ont injecté plus de 500 millions de dollars annuellement dans le PIB national.
Grâce à la multiplication des projets dans le secteur IT, avec notamment le Casablanca Technopark, la capitale économique se transforme progressivement en un épicentre financier de l’Afrique. Lancé en 2001, Casablanca Technopark est un pôle d’activité dédié au développement des technologies de l’information au Maroc, axé principalement sur l’ingénierie logicielle, l’apprentissage en ligne et les initiatives TIC. Il héberge actuellement plus de 300 starts-up et PME marocaines et a créé environ 2000 emplois.
Badr Atabi