En se rendant dans les provinces du sud marocain, L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara s’est certainement posé moult questions face aux attitudes aussi troublantes les unes que les autres de certains milieux séparatistes.
Il est tout à fait légitime en effet que Christopher Ross se demande d’abord, que du moment où il lui est loisible de recevoir et écouter librement qui il veut et là où il veut, sans intervention aucune des autorités marocaines, pourquoi certains éléments séparatistes ont ouvertement choisi le langage de la violence et de la provocation.
Face à cette attitude anti-dialoguiste et contraire aux valeurs de paix que l’ONU est censé défendre, l’émissaire onusien se serait sûrement, et secrètement, félicité du faible niveau de mobilisation autour de ces actes qui ne visent rien d’autre qu’à l’induire en erreur.