Le 18ème FIFM a rendu dimanche 1er décembre un bel hommage à l’un des monstres sacrés du cinéma mondial, Bertrand Tavernier. Figure emblématique du cinéma français, Bertrand a reçu le trophée prestigieux du festival en signe de reconnaissance et gratitude pour son parcours de réalisateur et de cinéaste.
En effet, quelques instants avant le démarrage de la cérémonie, les invités du festival, et comme le veut la tradition, se sont succédés sur le tapis rouge. Ensuite, le mot final a suscité de fortes émotions. Très ému sur scène, le réalisateur a exprimé sa joie en recevant cet hommage de la part du FIFM. C’est lui d’ailleurs qui a ouvert le bal des hommages de cette 18e édition.
«Je voudrais partager cet hommage avec les acteurs et les réalisateurs marocains ainsi que tous les spectateurs qui viennent regarder les films dans les salles. Je tiens à saluer également les ateliers de l’Atlas», a-t-il déclaré. Engagé contre l’injustice et les inégalités du monde, Bertrand Tavernier, qui est aussi un grand amoureux du cinéma et des arts, a souligné lors de cette cérémonie que le 7ème a cette capacité de capter le monde et d’ouvrir de nouvelles perspectives et fenêtres.
Le FIFM, a-t-il ajouté, permet d’ouvrir des fenêtres sur le monde, montrer les films de tous les pays, des films qui nous éclairent. Réalisateur de plusieurs films dont «Que la fête commence», «le Juge et l’assassin», «la mort en direct», «la princesse de Montpensier», «Quai d’Orsay», des extraits de ces œuvres cinématographiques ont été projetés à l’occasion. Un parcours riche, une œuvre immense et un hommage mérité dans la ville ocre.
Mohamed Nait Youssef