Portrait d’Agadir
Par Saoudi El Amalki
Il est des jeunes femmes qui crèvent l’écran par leur assiduité, leur diligence et leur panache, capables, dit-on, de faire plier un dromadaire. On en trouve dans divers postes de responsabilité, incarnant avec brio une exemplarité singulière. Aujourd’hui, notre choix se porte sur une figure d’exception qui illumine le secteur du tourisme : Lamia Nafâa.
Son nom résonne avec éclat dans les cercles du tourisme régional, où elle s’impose avec élégance et rigueur. Directrice intérimaire du Conseil Régional du Tourisme d’Agadir Souss Massa, elle s’acquitte de ses missions avec une aisance et une fluidité remarquables, portée par une solide formation en marketing et digitalisation. Forte de ces atouts, elle insuffle une dynamique nouvelle à son institution, jonglant habilement entre stratégie et exécution.
Au sein du CRT, Lamia est une cheville ouvrière inlassable. Son savoir-faire et sa perspicacité lui permettent de tisser des liens avec les professionnels du secteur et de représenter avec brio la destination Agadir-Souss Massa sur les scènes internationales. Foires, salons et rencontres professionnelles sont autant d’arènes où elle excelle, déployant une dextérité et une rigueur infaillibles pour promouvoir son territoire.
Infatigable, toujours entre deux dossiers, Lamia navigue avec tact et détermination. Son talent naturel pour la coordination et l’innovation s’accorde parfaitement avec les attentes de ses collaborateurs et partenaires. Elle sait se rendre indispensable, mettant un point d’honneur à mener ses projets à terme avec engagement et bienveillance.
Discrète mais efficace, Lamia ne cherche ni éclat ni fanfare. C’est par son travail acharné, son sens du collectif et son énergie contagieuse qu’elle s’impose. Les pieds sur terre, la tête bien faite, elle conjugue pugnacité et finesse, faisant d’elle une figure incontournable du secteur.
Rayonnante et appliquée, elle se distingue par sa passion et son respect pour son domaine d’activité. En reconnaissance pour son dévouement, on aurait envie de lui offrir une gerbe de marguerites et d’orchidées, accompagnée de ces vers de Paul Éluard, extraits de Air vif :
J’ai regardé devant moi
Dans la foule je t’ai vue
Parmi les blés je t’ai vue
Sous un arbre je t’ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l’eau et du feu
L’été l’hiver je t’ai vue
Dans ma maison je t’ai vue
Entre mes bras je t’ai vue
Dans mes rêves je t’ai vue.