Dialogue social: Les syndicalistes en mode attente

La rentrée sociale s’annonce chaude. Dans les milieux syndicaux, on compte sur le dernier discours du trône pour faire pression sur le gouvernement.

Dans son discours, S.M le Roi avait, rappelons-le, érigé le dialogue social en devoir, qu’il convient de maintenir dans la durée et sans aucune interruption. La reprise des pourparlers d’avril dernier n’a pas été possible à cause des vacances d’été, en plus de la «léthargie et du manque de réactivité du gouvernement», comme le déplorent les centrales syndicales. En effet, le dialogue peine à sortir de l’immobilisme depuis le rejet de l’offre gouvernementale qui n’inclue pas la hausse générale des salaires.

L’UMT, qui s’est réunie le 19 septembre, dénonce un sentiment de «frustration» ainsi qu’un désespoir grandissant. Les centrales syndicales les plus représentatives insistent particulièrement sur la hausse des salaires, au moment où l’exécutif veut se contenter de l’augmentation des allocations familiales (+100 dirhams) et de la prime d’accouchement qui est passée de 150 à 1.000 dirhams. Cependant, ces deux mesures adoptées par le conseil d’administration de la CNSS n’ont pas été appliquées, alors que l’exécutif promettait une entrée en vigueur dès le 1er juillet 2018. L’activation de ces mesures a été reportée à janvier 2019.

Aujourd’hui, l’ambition des centrales syndicales est de partir sur de nouvelles bases. «Car la proposition du gouvernement ne répond pas à au minimum exigé», s’accordent à souligner les syndicalistes. D’où l’appel lancé pour démarrer un nouveau dialogue social. Par contre, les revendications des syndicats n’ont pas connu de changement. Pour eux, l’augmentation générale des salaires pourrait passer par la baisse de l’impôt sur le revenu. Mais à l’heure où nous mettions sous presse, les centrales syndicales les plus représentatives affirmaient ne pas avoir été conviées à une réunion avec le chef du gouvernement.

Saâd Eddine El Othmani s’était par contre réuni avec le patron de la CGEM, début septembre. La rencontre avec Mezouar s’est soldée sur la mise en place d’un groupe de travail conjoint qui sera chargé de l’examen des propositions concernant l’entreprise et le climat des affaires dans le cadre de l’élaboration de la loi de finances 2019.

De leur côté, les syndicats sont appelés à lâcher un peu de lest. Le gouvernement brandit la carte des contraintes budgétaires pour justifier l’impossibilité d’exécuter l’ensemble du cahier revendicatif des syndicats. D’autant que le souverain avait exhorté les syndicalistes à «tenir compte de l’intérêt supérieur du pays et à faire preuve de sens de responsabilité et d’esprit de consensus pour procéder à l’élaboration d’un pacte social équilibré et durable, à même de rehausser la compétitivité de l’entreprise et de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs dans les secteurs public et privé».

Hajar Benezha

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2 Comments

  1. Boufikr a dit:

    Ainsi au lieu d’avoir le dernier salaire ils ont fait un salaire basé sur les huit dernières années

    3) Ils ont augmenté les tarifs de l’eau et de l’électricité

    4) Au lieu de résoudre le problème du chômage ,ils ont créé une nouvelle astuce qui est le contrat dans l’enseignement .déjà l’enseignement notre enseignement en train de crever , et avec ce truc de rien du tout il va trouver la fin

    Pour conclure le gouvernement du PDJ a pour objectif de mettre fin au citoyen marocain,

    Toutes ses interventions sont contre les intérêts des citoyens certains les classes moyen et pauvre

  2. Boufikr a dit:

    Une partie très importante de peuple qui a élu PDJMais malheureusement depuis leur arrivé la classe ouvrière reçoit de plus en plus de cravaches.

    Qui se résume comme suit

    1) L’enlèvement de la compensation sur les hydrocarbures. Or nous savons la relation directe des prix des denrées alimentaires, presque 30% du prix revient aux charges du transport.

    La chance c’est que le prix du baril ne dépasse pas 70 dollars ;et le prix du gasoil dépasse

    10 dh et l’essence dépasse 11dh.

    Mais qu’est- ce -que nous allons faire quand le prix arrivera à plus de 100 dollars

    2) Ils ont diminué la pension de la retraite pour les employés, au lieu que le taux de la retraite soit 2,5 chaque année ils l’ont réduit à 2. Et si on faisait des calculs nous trouverons que la diminution est très importante.

    Ainsi au lieu d’avoir le dernier salaire ils ont fait un salaire basé sur les huit dernières années

    3) Ils ont augmenté les tarifs de l’eau et de l’électricité

    4) Au lieu de résoudre le problème du chômage ,ils ont créé une nouvelle astuce qui est le contrat dans l’enseignement .déjà l’enseignement notre enseignement en train de crever , et avec ce truc de rien du tout il va trouver la fin

    Pour conclure le gouvernement du PDJ a pour objectif de mettre fin au citoyen marocain,

    Toutes ses interventions sont contre les intérêts des citoyens certains les classes moyen et pauvre

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