Echanges, débats et analyses à brides abattues

Grand événement, hier vendredi à Tan-tan autour des derniers développement de la question de l’intégrité territoriale, en présence de Rachid Roukbane, Ahmed Salem Latafi, Rachida Tahiri et Saoudi El Amalki, membres du bureau politique du PPS,de Taoufiq Berdigi, président de la commission régionale des droits de l’homme de Guelmim Tan-Tan, ainsi qu’une quarantaine de membres du comité central, à leur tête Mustapha Charafeddine, Abdeltif Essafi et Omar Boufim, respectivement secrétaires provinciaux de Tan-Tan, de Guelmim et de Sidi Ifni, et des élus du parti et un nombre important d’invités de la région. Les communications des intervenants étaient pertinentes ainsi que le débat franc et enrichissant.

Poursuivant son périple autour de cette affaire du Sahara, la commission nationale du suivi de la question de l’intégrité territoriale, mise en place par la direction national du PPS, a donc atterri à Tan-Tan pour élargir le débat au tour de la première cause nationale. «L’affaire du Sahara n’est plus l’apanage des hautes sphères de l’Etat, mais bel et bien la propriété de toutes composantes de la société. C’est la raison pour laquelle, le PPS a initié à la création de cette instance partisane afin de mettre en avant ce mécanisme de sensibilisation, d’information et de sensibilisation dans le but d’impliquer toutes les souches marocaines dans cette affaire patriotique», faisait savoir d’emblée Mohamed Charafeddine, membre du comité central et coordinateur de cette commission, tout en mettant en exergue son plan d’action, à travers une fiche d’encadrement.

Prenant la parole, au préambule de cette séance, Ahmed Salem Latafi, membre du bureau politique et président de la commission de la commission nationale du suivi de la question de l’intégrité territoriale,  met l’accent sur les principales phases historiques de la question de l’intégrité territoriale, depuis l’existence coloniale, aux derniers développements de cette affaire, après la marche verte. Et de conclure, après ce long parcours de cette question dont le Maroc a été constamment dans la vigilance, en dépit de quelques déficits de gestion, que notre pays est « sur son Sahara » et continue à s’y attacher, avec détermination et justesse, malgré les multiples complots auxquels il est continuellement soumis.

Pour sa part, Taoufiq Berdigi, président de la commission régionale des droits de l’homme de Guelmim Tan-Tan, a brossé un exposé exhaustif autour des attributions de cette structuredont le rôle se limite à la détection des atteintes des droits de l’homme et à la rédaction des rapports à cet égard. Il va sans dire, poursuit l’intervenant, que le royaume à franchi des étapes très importantes dans ce sens, quoique certaines séquelles des années de plomb persistent encore. Mais, il faut bien le reconnaitre, le Maroc constitue désormais un modèle dans le région, concernant le respect des droits de l’homme, en dépit de certaines défaillances à ce sujet. Cette tâche demeure, en effet, l’affaire de toutes les constituantes de la société, en particulier les formations politiques et les organismes de la société civile.

Pour sa part, Rachida Tahiri, membre du bureau politique du PPS, a mis en relief les efforts déployés par la diplomatie parlementaire en direction de la question de l’intégrité territoriale. Notamment, pour convaincre les parlements étrangers qui portent souvent des préjugés et des informations erronées sur cette affaire, car les ennemis de l’unité nationale sèment l’intox et la désinformation, partout dans le monde. A ce niveau, précise l’intervenante, il faut bien avouer que la diplomatie parallèle, y compris le parlement marocain, devrait jouer un rôle capitale en termes d’explication de cette question, mais en données et arguments clairs et persuasifs.

Selon Rachid Roukbane, membre du bureau politique du PPS et président du groupe du progrès démocratique, l’affaire du Sahara n’est pas du tout aussi simple que cela, car des indicateurs manifestés dernièrement révèlent, bel et bien, une volonté des parties extérieures de viser la stabilité de notre pays. « Rien n’est gratuit, depuis les sorties malintentionnées du secrétaire général des Nations Unies et les positions de certaines puissances mondiale, en particulier les Etats Unis. En fait, compte tenu de ces agressions palpables, sommes-nous à l’abri de ce danger qui ne fait que se dévoiler, au fil du temps ?», s’interroge l’intervenant, tout en mettant insistant sur le fait que le Maroc devra se prémunir pour affronter ce péril, à travers le renforcement des valeurs démocratiques, la fortification du front intérieur, le relèvement et la pérennisation des réformes et des domaines de développement…

Un débat franc et ouvert a succédé à ces interventions, dans le respect des règles de la divergence des idées et des positions, même si des fois, certaines interventions étaient un peu acerbes et irrespectueuses de certains éléments irresponsables.

S.E.

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