« confirmer qu’être entrepreneur est le meilleur métier au monde », selon les propos de son président Zakaria Fahim.
« L’Afrique  n’a pas de grands champions capables de rivaliser sur le marché international », a déclaré Alioune Gueye, commissaire général du salon. Le constat que dressent les organisateurs est plus profond d’autant qu’aujourd’hui l’Afrique a besoin de créer annuellement 29 millions d’emplois pour résorber le chômage. Pour les participants au forum, l’entreprenariat demeure la clé de voûte pour stimuler le développement économique.
D’ailleurs, cette année, l’évènement est placé sous le thème: « l’entreprenariat comme accélérateur de l’émergence économique du continent ».
S’exprimant à l’ouverture de la plateforme, Alioune Gueye a déclaré: « on ne peut pas tout attendre du gouvernement. Ce sont les entrepreneurs et les investisseurs qui créent les emplois pas le gouvernement ». « Aujourd’hui, l’Afrique a besoin d’entrepreneurs mais aussi d’intra-preneurs qui pourront accélérer les plans d’émergence lancés par plusieurs pays à l’horizon 2030 », a t-il ajouté.
Si « l’Afrique possède beaucoup de capacités et ne saurait envier d’autres », selon Ibrahima Diouf, directeur du Bureu de mise à niveau du Sénégal, le nœud gordien aujourd’hui demeure le climat des affaires, la structuration de l’offre apportée par les différents acteurs aux entrepreneurs.  » « On ne peut construire le made Africa si on ne mutualise pas, si on ne croit pas en l’autre », a souligné Zakaria Fahim. Selon lui, Hub Africa se veut la plateforme idéale pour la rencontre des investisseurs. « Cette plateforme va nous permettre de maintenir le lien. Il faut être marathonien, avoir la foi et croire l’un en l’autre »,  a-t-il affirmé.
Selon les organisateurs, le salon ne se limite pas à des rencontres mais se veut également le lieu de concrétisation et d’adoption de mesures en faveur de l’amélioration du climat des affaires en Afrique. Ainsi, au cours des deux jours du salon, plusieurs activités sont prévues entre autres  la signature de partenariats, des conférences sur les TIC et l’entreprenariat, la relation entre éducation et entreprenariat, l’agriculture 2.0. Au programme figurent également  des rencontres B to B. Depuis mercredi, ce sont 1500 rendez-vous d’affaires qui ont été prévues, ont confié les organisateurs. L’évènement sera marqué en outre par la présentation d’une plateforme e-learning sur l’intelligence économique.