La malédiction voisine

L’acrimonie du pouvoir algérien envers son voisin semble s’embourber dans la valse des insanités les plus immondes. A voir au quotidien sa phobie qui grimpe à des enjambées vertigineuses, on aura la certitude absolue qu’il est sévèrement de déficience maximale. En effet, cette inimitié est telle que la junte d’Alger ne contrôle plus ces actes aussi loufoques qu’irrationnels à l’égard de notre pays. Le dernier en date n’est autre que le fait de décider de verrouiller l’espace aérien aux avions marocains, après avoir fermé la frontière terrestre, depuis déjà 1994.

Jusqu’où irait la montée crescendo de la déraison innommable dont le caractère pathologique n’est plus un secret pour personne ? Rien ne pourra arrêter cette intensité haineuse qui hante à mort les militaristes algériens, en pleine agonie à petits feux. Pour leur piètre cervelle, les maux ne sauraient provenir que de son ennemi juré. C’est lui qui a « incendié » les zones Kabyles, c’est encore lui qui a « dressé » les manifestants dans les rues et c’est toujours lui qui a « manigancé » les démences contre sa quiétude…Alors, sans jamais en découdre les réalités, ils versent dans les désillusions de la fuite en avant en vue de continuer à plaider, par excès de vanité aveuglante, la thèse séparatiste et à dissimuler vainement le crash social sous le fardeau duquel ils ne font que compter leurs ultimes jours. Au lieu de se rendre à l’évidence de tous ces déboires, ils s’en prennent éperdument au Maroc pour endosser leurs malheurs au point de cadenasser les issus et de mettre un terme aux relations déjà en état critique.

Conspuée par son peuple, la soldatesque algérienne a toutes les peines du monde à combler les attentes des multitudes de citoyens qui crient au scandale face aux oppressions criardes des gouvernants. La reconnaissance de souveraineté de notre pays sur le Sahara par la première puissance mondiale et le retour solennel à l’union africaine de la nation, ainsi que la sympathie dont jouit la cause nationale, à travers la solidité et la crédibilité de l’autonomie sont, en fait autant d’atouts qui mettent en situation d’hystérie extrême du régime algérien.

Cependant, il faut bien dire que cet état névrotique pourrait amener à un stade martial, puisqu’on a affaire à des soldats qui président aux destinées d’un pays désemparé. La tactique de la « terre brûlée », selon Noam Chomsky, l’illustre linguiste américain consiste à détruire et  endommager l’espace perdu en faveur de son ennemi afin que ce dernier n’en profite pas, comme avaient fait le pays de l’oncle Sam en guerre du Vietnam, à travers les bombardements au Napalm sur Saigon, la capitale vietnamienne. Un régime qui a tendance à périr de phobie pour son voisin, en pleine escalade tous azimuts, devient imprévisible et risque de mettre à sang et à feu son entourage. Les fous de la gâchette sont alors dans les parages. Tout serein et détendu qu’il est, le Maroc devrait être constamment aux aguets pour toute dérive !           

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