La plage d’Agadir en cuisine polluante

Traditions ramadanesques

Saoudi El Amalki

Des informations circulent selon lesquelles les autorités locales ont interdit la plage d’Agadir aux citoyens désirant y rompre le jeûne à l’occasion du mois de Ramadan. Ces propos ont provoqué un réel tollé sur les détails de cette interdiction. A cet égard, des sources bien fondées insistent sur le fait que ladite interdiction est destinée aux visiteurs de la plage désirant la préparation des cuisines sur les sables de la plage et que cette interdiction ne concerne pas les visiteurs qui se rendent à la plage en temps de rupture avec des repas déjà préparés.

De même, l’autorité a donné ses instructions formelles aux services concernés dans le but de mettre fin à toutes les anarchies dans la plage pendant le Ramadan occasionnées par ces actes du genre d’usage de butanes à gaz, des braséros et des préparations de mets sur les sables de la plage, dans le but d’éradiquer les  incidences écologiques et les effets de la  ruralisation de la cité.

Dans ce sens, la décision de l’interdiction concerne également les chameliers déplacés à la plage de Aghroud en attendant de déterminer leur sort ainsi que les loueurs de chaises, de parasols et tout ce qui s’insère dans le registre de l’occupation du domaine public. Toutes ces démarches sont de nature à protéger l’esthétique et à même de permettre aux citoyens de bénéficier des services de la plage et les espaces avoisinants, à travers l’interdiction de la préparation des repas de rupture collectifs sur les sables ou le sol des surfaces vertes. Ces décisions ont suscité le consentement des populations de l’initiative qui vise la préservation du domaine public.

En fait, des sources associatives s’interrogent sur les solutions suggérées pour mettre un terme aux autres phénomènes qui participent à la continuation des aspects de ruralité de la ville, comme les ballades des bêtes dans le domaine touristique et urbain, la mendicité professionnelle à laquelle s’adonnent les pratiquants en grand nombre sur la plage d’Agadir, ainsi que l’exploitation des mineurs et en servir pour apitoyer les résidents et les touristes. Ces actes ont tendance à éclabousser la réputation de la ville, ce qui nécessite l’intervention des parties compétentes afin de nettoyer la cité des divers aspects néfastes et attentatoires à l’image de la ville.

Il est à rappeler que la sûreté nationale d’Agadir et les autorités ont déjà procédé à des campagnes strictes dans le but de surprendre et d’arrêter les mendiants et de ratisser la ville des différents aspects qui portent préjudice à l’image de la ville. Cette campagne sécuritaire a concerné aussi les mendiants à l’aide des enfants dans les multiples et principaux boulevards de la ville. Mais, cet effort déployé n’a pas dissuadé les auteurs de ces phénomènes qui ont aussitôt récidivé juste après quelques jours.

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