La région Souss Massa, à travers sa capitale se mobilise pour s’adjuger le rang de centre du royaume, en toute solennité. L’octroi de cette position de marque lui endosse une forte exigence qu’elle assumera désormais, à plein régime.
Ce ne serait, en fait, que le prélude d’une longue et ardue prise en charge en perspective. La capitale du Souss est en passe de faire front au test historique que lui dictent des circonstances favorables, en pleine gestation. On croit bien savoir que de gros projets sont en vue pour dynamiser ce bout de terre.
Ces projets atomiseraient les segments socio-économiques en effervescence et boosteraient également les composantes de la région dont la dynamique plurielle semble réactive à cet intérêt royal.
Ces intentions sont de nature à impulser cet entrain en marche, à travers une assise idéale mise en place par un réajustement régional amorcé à brides abattues, depuis déjà presque trois ans.
Le déclenchement à plein régime, du système d’investissement qui pulvérise l’espace industriel, ces temps-ci, en est une parfaite illustration.
La locomotive qui n’est autre que la ville d’Al Inbiât, comme se plaisait de baptiser feu Hassan II, est à même de supporter cet espoir grandissant qui se tisse autour de ses pans, pour devenir, progressivement, le pôle royal tant escompté aussi bien par son instigateur que ses constituantes. En effet, depuis sa résurrection salutaire de sous ses décombres, il y a bientôt six décennies, la cité «martyre», attendait un véritable rush qui la mettrait au diapason de la lignée des métropoles du royaume. «Rien n’est tard pour bien faire !», disait l’adage, pour une contrée qui ne cesse de promettre, de par son potentiel fulminant.
Il serait donc insensé de ne pas saisir cette belle opportunité qui s’offre à toute une communauté en grosse frustration, depuis des lustres. Car, c’est bel et bien, les fils du bercail qui saisiraient ce regain de cause à bras le corps pour entamer la construction pérenne de la région en quête d’un souffle qui exorciserait les ressources énormes, en matière économique, social, écologique, culturel…
Sa fameuse triptyque, à savoir le tourisme, l’agriculture et la pêche en est un sérieux leitmotiv. C’est dans cette optique foncièrement optimiste et incitative qu’on devrait concevoir la nécessité d’un déclic majestueux qui ne cesse de se profiler.