C’est un constat. La hausse des prix du Brent se confirme de plus en plus sur les marchés internationaux. En effet, cette semaine, les cours du baril de pétrole ont atteint un niveau record.
Ils ont ainsi dépassé les 50 dollars et peuvent atteindre 53 dollars le baril dans les prochains jours. Il semble que la période d’euphorie succède à l’épisode austère chez les pays producteurs de l’or noir. Ainsi, après un forte chute des prix du baril du pétrole, la barre se redresse et la hausse des cours du Brent sur le marché international se précise. Hier jeudi, les prix ont dépassé 51 dollars le baril, un niveau qui n’a pas été atteint depuis novembre 2015.
Selon les analystes en la matière, cette tendance haussière s’explique par l’épuisement des stocks aux USA, l’affaiblissement du dollar et les problèmes de production au Nigeria.
D’ailleurs, d’aucuns estiment aujourd’hui que si la chute de l’excédent de pétrole sur le marché mondial situé actuellement à 1,2 à 1,5 million de barils se poursuit, le cours du baril de brut ne se stabiliserait pas et pourrait atteindre les 60 dollars d’ici la fin de l’année.
Fairouz El Mouden
Louafa : les réserves du Maroc en produits pétroliers couvrent un mois
Le ministre chargé des Affaires Générales et de la Gouvernance, Mohamed Louafa, a affirmé mercredi que les réserves du Maroc en produits pétroliers ne suscitent pas de crainte, précisant qu’elles couvrent un mois.
Selon lui, les réserves en gasoil couvrent 32 jours, en essence 26 jours et en gaz butane 34 jours, faisant état du recours à l’énergie stockée au port Tanger-Med qui n’a pas été exploitée auparavant à travers l’obligation des sociétés à garantir un mois de stockage.
La réforme inhérente à ces produits par le gouvernement, a-t-il indiqué, est basée sur une approche graduelle qui a commencé par l’augmentation des prix, l’adoption du système d’indexation, qui était en vigueur avant son abandon et l’accompagnement des sociétés en matière de fixation des prix avant la suppression totale de la subvention à partir de janvier 2016.
Concernant le gaz butane, Louafa a noté que le gouvernement a œuvré pour contenir ce domaine qui était éparpillé entre les importateurs et les centres emplisseurs, dont le nombre se situe actuellement à 37, et les commerçants de gros, en vertu d’une seule loi organique.
Il a rappelé que le dossier de réforme relatif au gaz est prêt à travers quatre scénarios, mais le gouvernement patiente dans sa mise en exécution en raison de plusieurs considérations d’ordre social de nature à contraindre certaines familles et catégories, en particulier dans le monde rural, à abandonner le gaz butane et à revenir à la consommation du bois.