Poème

Le ciel, valétudinaire, grisonne
Les nuages, délétères, foisonnent
Les astres, solidaires, s’éteignent
La nuit, souveraine, règne
Désormais, la langueur est reine!

Chaque fois que vient l’automne

Mes nuit deviennent infirmes et monotones
Mes jours deviennent nonchalants et pesants
Stressants, oppressants, suffocants
Et malgré le mauvais temps
Je vois et j’entends
Je sens et je ressens
J’espère et j’attends
Présent et absent
Patient et impatient
Incertain et confiant
De revoir le printemps!


Chaque fois que vient l’automne
Tous les êtres et toutes les choses
Se décomposent et se métamorphosent
S’imposent et explosent
Pour l’extraordinaire osmose
Pour l’incroyable symbiose
Moroses,
Ils se reposent
Avant le recommencement
D’un nouvel enchantement
Un nouveau changement
Un nouvel émerveillement
Un nouvel envoûtement
Un nouvel enfantement
Une nouvelle floraison
Celle d’une nouvelle saison!

Agadir, le 31/10/2013

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