Quid de la protection des consommateurs ?

Le e-commerce est une activité qui ne cesse de croître au Maroc et qui devient une réalité incontournable. De plus, la pandémie du coronavirus n’a fait qu’accélérer cette croissance. En effet, le commerce électronique permet aux consommateurs, sans déplacement physique, de se procurer des biens et services. Le vendeur lui, peut profiter de la souplesse d’internet et de sa forte potentialité publicitaire. Toutefois, le commerce électronique pose aux consommateurs des difficultés différentes de celles que posent les autres transactions commerciales. Ainsi, il a été nécessaire d’adapter les cadres législatifs et réglementaires. Ce mouvement consumériste reste, néanmoins, assez récent. Il est apparu au Maroc au milieu des années 90, mais sa véritable ascension date de 2008 avec la loi 31.08 relative à la protection du consommateur. De ce qui précède, plusieurs questions peuvent-être posées dans le domaine du commerce électronique : comment faire pour que l’intégrité du consentement de celui qui s’oblige soit respectée dans la formation du contrat ? Plus généralement, quelles sont les règles applicables à ces contrats conclus sur le réseau ? Les règles prévues par le législateur marocain sont-elles suffisantes pour protéger l’e-consommateur contre les abus des e-fournisseurs ? Pour répondre à ces questions parmi tant d’autres, nous avons rencontré maître Jiddi Kaltoum, avocate au barreau de Casablanca et Ouadie Madih, Président de la Fédération Nationale des Associations du Consommateur (FNAC) afin d’analyser les mécanismes de protection du e-consommateur qui sont prévus par la réglementation en vigueur et d’évoque la situation consommateur au Maroc face aux nouvelles tendances de consommation via internet. Les propos.

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