Le Parti du Progrès et du Socialisme vient de sceller à l’unanimité les documents de son congrès national qui aura lieu du 11 au 13 mai prochain. La dernière session du comité central de l’actuel mandat consacrée à ce sujet a, en effet, adopté, les projets de thèse dans la sérénité, faisant, encore une fois preuve d’unité et de concorde.
Le parti du livre, tout auréolé de ce haut degré de maturité forgée pendant plus de sept décennies, décoche un cinglant revers à ses détracteurs que cette étincelante béatitude interne ne cesse d’agacer.
Sans faux-fuyant ni fanfaron, le PPS s’en va résolument graisser les pignons de ses turbos, en misant, comme il est constamment de coutume, sur ses propres potentialités, pour relever le défi de son organisation, mais également et surtout, brandir, haut et fort, les avatars à proscrire et les panacées à adopter d’un pays en mal de démocratie. Fort attaché à son éternel idéal et animé par son potentiel idéel, il mettra sans compter toute son âme au service des causes suprêmes de la Nation et du Peuple en vue de contribuer à leur développement et bien-être.
C’est ce que le mot d’ordre arboré pour son prochain rendez-vous national tente de résumer, en trois mots ! « Souffle démocratique nouveau », insinue clairement ces déficiences dont les incidences font souffrir la majeure partie des populations et convie explicitement aux remèdes salvateur à prescrire pour sortir des ornières embourbées. Pour ce faire, le PPS n’y va par quatre chemins puisqu’il prône, à qui veut l’entendre, une manière de s’y prendre autre que celle axée sur l’accaparation des richesses par une minorité et l’exclusion infâme de la majorité des êtres et des terres.
Le prochain congrès national se veut donc, non pas une simple obligation de routine, dictée par les statuts spécifiques et la loi des partis, mais un réel ébranlement du statu quo politique qui mortifère les vaisseaux la vie de tout un corps partisan soumis et fragilisé. Il ravivera aussi bien au sein de ses structures, à travers le pays, qu’en compagnie des sympathisants, les envies de faire gicler les non-dits et, partant, illuminera le souffle démocratique nouveau dont le pays a besoin, en ces temps de ballotage. Les thèses du congrès que l’instance décisionnelle vient d’entériner, sont d’abord le cumul historique d’une référence politique d’exception et le fruit d’une élaboration collective actualisée par une pléiade de cadres du parti et de toute l’élite plurielle, associée à ce propos. Elles constitueront, à coup sûr, une plateforme de partage et d’échange, lors des débats internes et publics. En route donc pour un 10e Congrès national sous le signe d’un «souffle nouveau pour la démocratie».