10e édition des ATDA coorganisée par la CNDP à l’université Polytechnique de Benguerir
Le Maroc accueillera la 10e édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA). L’événement phare de Cio Mag, dédié au secteur digital en Afrique, se tiendra, les 25 et 26 novembre, dans l’enceinte de l’Université Mohamed VI Polytechnique en partenariat avec la CNDP (Commission Nationale de contrôle de la protection des Données à caractère Personnel) sous le thème : « Déployer une infrastructure résiliente, souveraine et durable pour encourager l’innovation africaine ». Ainsi, l’édition 2021 fera le focus sur les infrastructures comme enjeu crucial pour le développement du numérique et un pilier essentiel pour atteindre la confiance et la souveraineté numériques et maitriser des données sensibles.
La crise sanitaire a mis en évidence les fortes disparités dans les accès, notamment pour ce qui est du haut débit. En effet, dans certaines zones enclavées, le coût d’accès au haut débit peut représenter jusqu’à 70% du revenu des ménages. Selon la Banque mondiale, la réduction de la fracture numérique en Afrique est estimée à 100 milliards dollars, un enjeu de taille pour faire face aux multiples défis socio-économiques auxquels le continent est confronté.
« Pour célébrer ses 10 ans, l’édition 2021 sera largement consacrée à la confiance et à la souveraineté numérique. Ensemble, nous réfléchirons à la façon dont le continent va implémenter des infrastructures et des capacités pour assurer le stockage, le contrôle et la gestion des données des citoyens et des entreprises en terre africaine », a déclaré Mohamadou Diallo, Fondateur des ATDA et Président du Comité d’organisation.
De son côté, Omar Seghrouchni, Président de la CNDP, coorganisatrice de l’événement a souligné que : « Pour favoriser le nécessaire développement du digital, il faut développer des écosystèmes de confiance souverain. Pour vivre digital, il faut respirer confiance numérique ».
Lors de cet évènement, des échanges sur les nouvelles compétences et les nouveaux métiers seront organisés. La confiance et la souveraineté ont besoin, d’après les organisateurs, de compétences locales pour s’affirmer et faire face aux nouveaux enjeux liés à la protection des données à caractère personnel et à la cybersécurité.