Ce que la question du Sahara marocain vient d’acquérir en quelques temps, semble relever du rêve. Il ne fait aucun de doute que notre pays, depuis longtemps, fut fort urbi et orbi de la justesse de sa cause sacrée et partisan bec et ongles de la légalité internationale pour parachever son intégrité territoriale.
Ce qui se fait, au fil du temps, sans pour autant forcer ce destin inéluctable, donne raison à une Nation qui non seulement, eut à avoir gain de cause de cette longue et ardue épreuve, mais en fait également l’édifice de stabilité et d’essor pérennes au sein de la région.
Pour se faire sien ce combat pacifique de longue haleine, notre pays s’est érigé en entité africaine en quête de la coopération sud sud et empreinte de valeurs d’économie win win loin de l’imposture soudoyée que ne cessait d’inculquer la junte algérienne, il y a des décennies. Cette approche marocaine plutôt pondérée, prônée sans relâche vis-àvis de nombre de ses homologues africains, leurrés par la menterie, finit par clouer au pilori ses détracteurs.
Petit à petit, le droit à la terre se fait valoir, non pas par des actes de berner et d’assaillir, mais par une volonté de communier et de s’enhardir. Une multitude de pays africains se met à rallier en vrac la thèse nationale ou tout au moins se rendre à l’évidence, tel que le président sud africain, visiblement lassé par les subterfuges hostiles, vient de lâcher enfin des propos raisonnés en faveur de l’intégrité territoriales, au terme du récent sommet de l’union africaine.
Mieux encore, des représentations consulaires d’un peu partout ne font que fleurir sur Laayoune et Dakhla, à leur tête aujourd’hui les USA, juste après avoir reconnu solennellement la marocanité du Sahara, il y a à peine quelques jours.
Une opportunité de haute envergure s’offre à nos soins, d’autant plus que cette transplantation diplomatique pour des fins économiques et commerciales, créerait une impulsion agissante dans cette ville vouée à une réalisation portuaire de haute facture planétaire. En fait, depuis déjà l’entame de l’opération d’El Guergarate qui a connu une approbation universelle, le coup de maître du Souverain, fort conforté par un consensus nationale hors pair, ne fait que glaner des succès certains sue la scène internationale.
A ce propos, on se rappellera l’initiative Royale de l’implantation du fameux gazoduc dont le canal s’étendra jusqu’au Nigéria. Là-dessus aussi, les dés sont jetés, puisque le (CEDEAO), la Communauté Économique des États de l’Ouest vient de trancher sur le choix du projet à retenir. C’est bel et bien, celui de notre pays au lieu de celui de l’ancien projet transsaharien brandi, il y a belle lurette par l’Algérie vers le Nigeria, via le Niger, sans qu’il ne gagne par un sérieux notoire ni ne voie le jour jusqu’à présent. Il s’est donc avéré que le projet du Maroc-Nigéria «concourt à des objectifs communs à savoir la valorisation des ressources gazières de la région et l’approvisionnement des pays en énergie propre».
Voilà donc un début prometteur pour une Nation qui jouit d’une monarchie clairvoyante et un peuple uni et débonnaire!