«Comment se fait-il qu’un pays «sous-développé», comme le Maroc vaccine plus et mieux que la France ?», tonne un journaliste indigné sur les antennes d’une chaîne tricolore. Une question qui fait le tour de l’Hexagone alors qu’on prétendait détenir la technologie sanitaire adéquate pour être bien en avance.
Depuis déjà la tombée de la pandémie, il y a un peu plus d’une année, on ne cessait d’encenser les prouesses marocaines au niveau de la gestion de l’épidémie par les moyens de bord intrinsèque.
En fait, il n’y avait pas de secret à cette performance qui ébahissait le monde entier, par la fabrication des bavettes en grandes quantités, en si peu de temps, la mise en œuvre des appareils de respiration artificielle, le traitement à la fois souple et rigoureux des gestes barrières à travers le territoire national…Il n’y avait en effet, qu’une seule explication à toute cette distinction qui ébranle les observateurs de la planète : la symbiose qui a constamment régné entre un Monarque visionnaire et une Peuple solidaire.
Aujourd’hui, l’Organisation Mondiale de Santé (OMS) ne cache pas son admiration par rapport à cette Nation d’exception dont l’Histoire regorge de telles notoriétés contemporaines, depuis l’ère coloniale à celle de la civilité, en passant par l’épopée verte et la réconciliation avec le passé lugubre des années de plomb.
Récemment encore, un organisme international de tourisme vient de classer notre pays parmi les cinq top des destinations universelles les plus sécuritaires. Cette consécration inédite s’appuie tout d’abord sur la stabilité pérenne qui a toujours constitué un pilier fondateur de son évolution identitaire et développemental, mais également sur cette particularité notoire dont il a fait montre durant l’épreuve épidémiologique à nos jours.
Ceci étant, il va sans dire que ces atouts qui placent bien notre pays à l’avant-garde de tous les challenges en présence, sont de nature à renforcer sa position au plan de l’essor démocratique, du progrès économique et de la justice sociale et territoriale. Il est donc question de tirer profit de toutes ces louanges dont il se fait jouir sur la scène mondiale, ce qui fortifierait sa thèse crédible et pacifique inhérente à sa cause nationale.
Tous ces acquis dont il aura hérité de la crise virale, en termes de communion populaire et de reconnaissance planétaire, serviraient de supports piédestaux pour une relance salutaire de la post-pandémie. Le slalom africain qu’il est en train d’effectuer avec cran et tact, sous une approche win win et le punch international qu’il est en passe de soumettre à ses interlocuteurs du vieux continents tout particulièrement, sont bel et bien, des signes du renouveau qu’il fait prévaloir pour un avenir des plus florissants.
Il se sera agi alors d’une mise en avant agissante du front intérieur sur tous les registres démocratique, social, économique, écologique et culturel, afin d’être au diapason de tous les rangs de renom mondial.
