Une zone favorable aux investissements

assuré par une armature administrative se composant de dix communes urbaines et soixante-dix-sept (77) communes rurales, regroupées au sein de neuf cercles. La région Doukkala-Abda, forte, donc, d’une superficie agricole utile (SAU), dont 96.000 ha irrigués en grande hydraulique et 18.000 ha irrigués par puits, contribue à hauteur de 10% au PIB agricole national et 22% au PIB régional.
L’agriculture et ses dérivés occupent la majeure partie de l’activité économique de la région qui recèle des potentialités naturelles et humaines importantes. La région fournit ainsi 37% de la production nationale en sucre de betterave et 24% de la production laitière nationale.
Sur le plan végétal, les céréales occupent une importante superficie cultivée dans la région, sans pour autant afficher des niveaux de rendements et de rentabilité acceptables. De plus cette filière crée  peu d’emplois dans les exploitations agricoles de la région. En revanche la région comprend des superficies agricoles dédiées à des cultures à plus haute valeur ajoutée et davantage créatrices d’emploi.
Sur le plan de la production animale, la filière laitière représente le plus grand consommateur d’emplois dans les exploitations agricoles et le deuxième contributeur au chiffre d’affaires et à la création de la valeur ajoutée dans le secteur de la production animale dans la région. La production de viande bovine, ovine et caprine, représente le premier contributeur au chiffre d’affaires et à la valeur ajoutée du secteur, bien que consommant une proportion inférieure d’emploi.

Les ambitions du plan Maroc vert dans la région

La déclinaison du Plan Maroc Vert (PMV) en Plan agricole régional (PAR) des Doukkala-Abda a pris en considération les objectifs du PMV, les réalisations actuelles en matière de productions agricoles, de valeur ajoutée et d’emploi créés par l’activité agricole dans la Région, les gaps en termes de gain de productivité, les possibilités de commercialisation de la production sur le marché local et à l’export, les conditions du milieu, notamment les ressources en eau qui sont en régression continue, le climat et les sols, les contrats programmes déjà signés entre l’Etat et l’interprofession.
Ainsi, les filières de production végétales retenues dans le Plan agricole régional sont les céréales d’automne, les légumineuses alimentaires et les semences sélectionnées, les cultures maraîchères de primeurs, les cultures maraîchères de saison, la betterave à sucre, les raisins de table, l’arboriculture fruitière (olivier, figuier, cactus, câprier, arganier) et le cumin.
Pour la production animale, les filières retenues sont le lait, les viandes rouges bovines, les viandes rouges ovines et caprines, les viandes de volailles et l’apiculture.
Les objectifs globaux escomptés du Plan agricole régional portent sur l’augmentation des niveaux de production des différentes filières sus citées, l’amélioration de la qualité et des conditions de commercialisation de la production, l’amélioration des niveaux de valorisation de l’eau d’irrigation, la création de l’emploi et l’amélioration des revenus de la population rurale.
Pour réaliser ces objectifs au terme du Plan agricole régional, 96 projets potentiels sont identifiés et évalués dont 83 projets potentiels ‘’type Pilier I’’ et 13 projets potentiels ‘’type pilier II’’.   
Les projets potentiels ‘’type pilier I’’ concernent essentiellement, l’intensification de la production des céréales, la production de semences sélectionnées, de la betterave à sucre, le maraîchage, les raisins de table en irrigué pour la production végétale, ainsi que l’intensification de la production laitière, de la viande rouge bovine, la production de viande de volaille et le miel pour la production animale.
Pour les projets potentiels ‘’type pilier II’’, sont proposés, l’intensification du vignoble Doukkali, la reconversion d’une partie de la superficie des céréales au niveau des zones marginales en arboriculture fruitière notamment l’olivier, le câprier, le figuier, le cactus pour la production végétale. Pour la production animale, il s’agit essentiellement de l’intensification de la production des viandes ovines et caprines, l’apiculture et l’élevage de volaille beldi.

Les investissements prévisionnels

Les projets potentiels proposés dans le cadre du Plan agricole régional correspondent à des investissements dont le montant total est estimé à 10.517 MDH durant la période 2009-2020. 69% de ce montant concernent le développement des systèmes de production végétale et 31% pour le développement des systèmes de production animale. Ces investissements sont répartis par pilier, par filière et par source de financement.
Ainsi La mise en œuvre du Plan agricole régional devrait augmenter, la valeur de la production globale de 66% suite à l’amélioration prévue des niveaux de production, la progression de valeur de la production végétale est estimée à 59% et celle de la production animale à 76%.
Elle devra également multiplier par 2 la valeur ajoutée actuelle créée par les systèmes de production végétale et par 2,6 pour les productions animales.

Impacts prévisionnels du Plan agricole régional sur la région

La mise en œuvre du Plan agricole régional devrait augmenter, la valeur de la production globale de 66% suite à l’amélioration prévue des niveaux des productions ; La progression de la valeur de la production végétale qui est estimée à 59% et celle de la production animale à 76%.
Elle devrait  également multiplier par 2 la valeur ajoutée actuelle créée par les systèmes de production végétale et par 2,6 pour les productions animale et devrait contribuer à créer 86 300 équivalent emplois stables en milieu rural, soit 64% de plus par rapport à la situation actuelle.                      
il sera question aussi d’une amélioration constante des niveaux de productivité des cultures irriguées et la reconversion des systèmes d’irrigation pratiqués actuellement en système d’irrigation localisée qui permettront, à terme, d’améliorer significativement les niveaux de valorisation de l’eau d’irrigation
L’introduction de cultures de haute valeur ajoutée en grande hydraulique entraînera une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation (le maraîchage, les primeurs et les raisins de table.

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