Une nouvelle étoile dans la Team El Allami

Rachid Lebchir

Le tennis national des jeunes continue son chemin vers de lendemains meilleurs. Malak El Allami, une de nos jeunes tenniswomen ayant commencé la pratique de son sport préféré depuis son jeune enfance est aujourd’hui en train de réaliser de bons résultats à l’âge de 14 ans.

Malak El Allami a passé un mois de tennis en avril écoulé à l’occasion de plusieurs tournois internationaux (ITF) des moins de 18 ans, au Sénégal et en Tunisie.  Elle a disputé et réussi pas moins de 6 tournois avant d’être contrainte de déclarer forfait pour cause de la fermeture des frontières et l’obligation de rentrer au Maroc en ces moments toujours frappés par la pandémie de Covid 19.

Au Maroc, elle a disputé deux ITF juniors (Grade 1 et 2), l’un au RUC à Casablanca avec une place au quart de finale et l’autre l’ASB de Benslimane où elle a remporté le titre.

Ce qui lui a poussé à faire un très bon galop en grimpant à la 655e place dans le classement mondial ITF Juniors (-18ans). C’est donc une très bonne chose pour cette jeune espoir du tennis national qui a commencé l’année 2021 à la 1575ème place.

En attendant la fin de son programme de l’année 2021 qui est encore chargé avec des tournois internationaux prévus en Tunisie en juin prochain, en Egypte (août et septembre) et en Turquie (octobre), Malak qui est pétrie de talents pourrait encore faire mieux pour descendre sous la barre 600 au classement ITF.

Malak le mérite beaucoup, elle qui bosse sérieusement et mouille son maillot en suivant un rythme élevé et non stop durant toute la semaine pour faire progresser son niveau technique, compétitif et afin d’exploiter au mieux ses potentiels et atteindre ses objectifs.

D’ailleurs, Malak avait annoncé les couleurs depuis son enfance au sein de son premier club de l’ACSA en marquant le championnat national individuel des moins de 11 ans avec plusieurs titres remportés (7 fois) et 6 fois finaliste lors de la saison 2011. Durant la même année, elle a également brillé au championnat arabe, en remportant le titre en double tout en étant finaliste en simple et par équipes. Depuis lors, Malak n’a rien laissé s’échapper au niveau national comme aux compétitions arabo-africaines, ici et ailleurs, jusqu’à aujourd’hui. Elle pense continuer sur le chemin des titres et sous les traces de sa grande sœur, Fatima Zahra El Allami, qui avait marqué son temps entre 2006 et 2013 avec son charisme de joueuse de tennis marocaine professionnelle. Une carrière qui reste gravée en or dans les annales du tennis national pour Fatima Zahra qui avait commencé par une médaille d’or africaine par équipe mixte remportée à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2006) à Tunis avant de revenir au Maroc pour confirmer lors des Nationaux de tennis 2007 en détrônant en finale, Bahia Mouhtassine, tenante du titre et championne arabe de l’époque. Ce qui avait ouvert les portes de la gloire face à Fatima Zahra El Allami qui allait devenir numéro 1 du tennis national féminin tout en se distinguant avec plusieurs performances arabo-africaines et un meilleur classement mondial de 45ème ITF.

Choses qui restent des plus normales puisque les deux sœurs, la petite et la grande, sont les filles prodiges du père Mokhtar Allami, un des grands techniciens du tennis national ayant excellé dans son travail de coaching et de formateur de jeunes talents à l’ACSA, club leader de la petite balle jaune au Maroc, avant de passer à d’autres clubs dont le COC et aujourd’hui au Karting de Mohammedia. Après donc Fatima Zahra, l’histoire se répète ainsi avec Malak qui, entre elle et le tennis, c’est un grand souvenir d’amour avec un premier contact de la balle remontant à son plus jeune âge de 5 à 6 ans grâce au père El Allami qui l’a initiée à ce domaine.

Aujourd’hui, Malak se trouve sur une courbe ascendante et continue sur sa lancée depuis ses débuts à l’ACSA en passant par le COC et en atterrissant au SOC (Stade olympique casablancais) sous la houlette d’un staff de travail étoffé, le team El Allami dont le coach et frère Mohamed ainsi que l’Advantage tennis academy).

Ainsi la famille El Allami laisse des traces là où elle passe. Que la petite sœur puisse réussir encore mieux que sa grande sœur. Que les succès d’hier continuent jusqu’à aujourd’hui et demain pour Malak El Allami au grand bonheur du tennis national…