La Nuit blanche du cinéma et des droits de l’Homme qu’organise chaque année l’Association des Rencontres Méditerranéennes du Cinéma et des Droits de l’Homme (ARMCDH) aura lieu les 9 et 10 juillet 2021 en format hybride : les 9 et 10 juillet, en présentiel, sur l’esplanade de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), et en ligne sur la plateforme de l’ARMCDH du 9 au 18 juillet 2021 (nuitblanche10.armcdh.ma).
Pour cette dixième édition, coïncidant avec le dixième anniversaire de l’ARMCDH et le dixième anniversaire de la Constitution, l’ARMCDH a choisi le thème du «Cinéma et libertés».
Comme à l’accoutumée, une soirée de projection des films (le 9 juillet, sur l’esplanade de la BNRM) qui sera suivie par un débat le lendemain sous le thème : «la liberté de création : entre l’assise constitutionnelle et l’élan du nouveau modèle de développement» (10 juillet à l’auditorium de la BNRM).
La participation en présentiel est sur inscription.
La Nuit blanche du cinéma et des libertés débutera, simultanément, le vendredi 9 juillet à 20H30 avec la projection du film d’ouverture sur l’Esplanade de la BNRM et également en ligne sur la plateforme de l’ARMCDH, avec une riche programmation composée de 3 films documentaires et 3 films de fiction, et deux courts métrages de 6 pays : France, Suisse, Palestine, Italie, Mexique, Maroc, Israël.
«Liberté de création» en débat
Les projections des films seront suivies le lendemain, samedi 10 juillet à 18h00, d’un débat en présentiel qui sera transmis via le site de l’évènement sur le thème ‘ liberté de création : entre l’assise constitutionnelle et l’élan du nouveau modèle de développement’ qui connaitra la participation d’éminents intervenants : Driss Ksikes (écrivain, journaliste et membre de la commission spéciale sur le nouveau modèle de développement), Naima Zitane ( metteur en scène), Hicham Laasri ( réalisateur et écrivain, Yassine Adnane ( journaliste et écrivain). Le débat de la Nuit blanche vise à réunir les acteurs culturels pour le partage de la réflexion et le témoignage sur l’exercice des libertés de pensée, d’expression et de création et de répondre à plusieurs questions notamment : Quels sont les entraves aux libertés chez les différents acteurs culturels ? Comment est-ce qu’on arrive à les surmonter ? Comment s’exercent la censure étatique et sociale ? Quid de l’auto-censure ? Peut-on définir des actions à entreprendre pour enclencher le débat et la réforme dans le secteur culturel ? Lesquelles ? Et enfin quelles attentes du gouvernement et des institutions régionales pour le développement libre de la culture ?