Le plan stratégique en révision pour redorer le blason du secteur

Cinéma burkinabè

La direction générale du cinéma et de l’audiovisuel (DGCA) a organisé du 3 au 9 août dernier, à Bobo-Dioulasso, un atelier pour la révision du plan stratégique de développement du cinéma et de l’audiovisuel afin de redorer le blason du secteur.

A la cérémonie d’ouverture de l’atelier le mercredi 4 août dernier, le président de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel, Pazouknam Jean-Baptiste Ouédraogo, a déclaré que « le cinéma burkinabè va moins bien » et qu’ « il n’est pas compétitif ».

C’est donc pour redorer le blason du secteur, vitrine de la culture burkinabè que s’est tenue du 3 au 9 août dernier, à Bobo-Dioulasso, l’atelier pour la révision du plan stratégique de développement du cinéma et de l’audiovisuel.

Pour le directeur général du cinéma et de l’audiovisuel, Bonaventure Bernardin Ouédraogo, c’est un « devoir pour la génération actuelle « de bonifier l’héritage du cinéma que nous ont légué nos devanciers ».

« C’est notre raison d’être ici à Bobo, pour réviser le plan stratégique du développement du cinéma et de l’audiovisuel en prélude à la validation du plan quinquennal d’action », a-t-il soutenu.

Le directeur général du cinéma et de l’audiovisuel s’est engagé à faire en sorte que le document qui sortira de ces travaux ne soit pas un autre de plus enfoui dans les tiroirs mais plutôt un outil de politique pour l’industrie du cinéma burkinabè.

Il a déclaré que le nouveau plan du cinéma et de l’audiovisuel doit permettre de sortir de la léthargie que connait ce secteur depuis une dizaine d’années pour prendre en compte le potentiel du capital humain national pour un cinéma plus performent.

A cet effet, Pazouknam Jean-Baptiste Ouédraogo souhaite la mise en place d’un fonds spécifique pour palier à la question de financement du cinéma et de l’audiovisuel au Burkina Faso.

Il a estimé qu’« il ne s’agit à rien de sortir un plan à l’image des documents élaborés par les administrateurs sans une véritable mise en œuvre, ni un suivi ».

« Nous souhaitons que le nouveau plan en gestation soit notre bible qui sera mis en œuvre au fur et à mesure afin de faire du cinéma, un service public au même titre que l’éducation, la santé, etc. », a-t-il souhaité.

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