Candidate tête de liste PPS à la circonscription Casa-Anfa
Par Fairouz El Mouden
La candidate tête de liste PPS à la circonscription Casa-Anfa mène à bras le corps sa campagne électorale. Enthousiaste et confiante, Aicha Lablak, militante, membre du Bureau politique et présidente du groupement parlementaire du PPS à la première chambre, croit fort que le sérieux «Maakoul» reste une valeur sûre qui attise la confiance des électeurs.
La tête de liste du Parti du Progrès et du Socialisme se dit fière d’un bilan très satisfaisant de son mandat en tant que députée sortante présidente du groupement parlementaire du parti du livre et membre de la commission du contrôle des finances publiques. Ses premières appréciations depuis le démarrage de la campagne électorale restent positives. La population ciblée dans sa campagne est réceptive et se dit confiante d’une femme qui a réussi déjà ses preuves en tant qu’élue et en tant que représentante d’un parti politique historique de notoriété dans le paysage politique marocain.
Certes, dit-elle, les conditions actuelles sont on en peut plus difficiles à cause de la pandémie et des exigences sanitaires imposées par les autorités pour le déroulement de la campagne électorale. Pour cela, le rôle de la communication digitale est primordial pour toucher une grande partie des électeurs. Tous les canaux de communication et réseaux sociaux sont aujourd’hui activés par les équipes du PPS pour mener à bien la campagne électorale qui prend fin le 7spetembre à minuit.
Néanmoins, Aicha Lablak reste convaincue que le contact direct et l’approche personnalisée reste la clé de voûte pour sensibiliser les citoyens à la cause du parti et augmenter le taux de participation. Le Marocain est par nature sociable et préfère le contact direct, explique notre militante qui ne cache pas non plus ses inquiétudes par rapport à ce sentiment de crise de confiance qui s’affiche parmi les électeurs. Un mal de confiance qui s’est accentué avec les effets néfastes de la Covid-19.
La candidate PPS rappelle les nombreux chantiers structurants engagés par le gouvernement sous le pilotage du Souverain. Le Maroc peut aujourd’hui se targuer de son bilan dans la gestion de la crise sanitaire, des avancées réalisées dans de nombreux chantiers structurants, la création du fonds de solidarité social et la gestion de la campagne de vaccination.
Néanmoins, malgré la bonne gouvernance, elle rappelle que beaucoup reste à faire car la crise sanitaire a eu des impacts socio-économiques très néfastes sur de nombreux secteurs et sur une bonne partie de la population : le secteur du tourisme, l’artisanat et les bazards, les traiteurs et la restauration, les bains maures, le transport, la santé, le chômage …. D’où l’urgence pour Aicha Lablak pour la refonte et la promotion du système de santé, du marché de l’emploi, de l’éducation nationale, du monde rural, la moralisation de la vie publique, l’égalité des chances …. Il est aussi important pour elle d’élargir le champ des libertés et des droits, une tâche qu’incombe aux élus, aux partis politiques et au gouvernement.
Il faut réconcilier le Marocain avec l’Administration
Bref, pour la candidate tête PPS de la Circonscription Casa-Anfa, les politiques publiques économiques et sociales doivent toucher directement et de très prés le citoyen dans sa vie au quotidien. Elle cite dans ce sens la décision prise par le Roi Mohammed VI pour réduire les prix des billets de la RAM et permettre aux marocains du monde de retourner au Maroc pendant la période estivale. Cette mesure louable a énormément touché tous les MRE et a eu l’effet escompté.
Pour Aicha Lablak, le projet grandiose de la protection sociale doit être mis en œuvre dans les meilleurs délais par la nouvelle équipe gouvernementale. Elle est confiante, le sérieux finit par l’emporter et les hommes et les femmes sont là pour mener à bien tous les chantiers.
Les candidats du parti du livre sont tous mobilisés pour renforcer les acquis et les droits de tous les marocains. C’est un combat au quotidien que nous menons, dit-elle, que le PPS soit dans l’équipe gouvernementale ou dans l’opposition. C’est un engagement de tous les jours : celui de défendre la construction du processus démocratique et l’égalité des chances. Voter le livre, c’est permettre aux hommes et aux femmes du PPS de vous représenter dans toutes les instances législatives pour consolider les acquis et accompagner les grandes transformations socio-économiques. Le chemin reste encore long.