Nouvelles lignes de tramway et busway
Karim Ben Amar
Comme toutes les grandes métropoles, prendre le volant à Casablanca n’est pas une partie de plaisir, bien au contraire. Les heures de pointes, les embouteillages et les arrêts interminables aux feux de signalisation sont le pain quotidien des conducteurs casablancais. Si vous ajoutez à cela les travaux, le trafic devient infernal. C’est le cas au niveau de plusieurs artères casablancaises dont la circulation est lourdement ralentie pour cause de projets d’expansion du réseau de tramway. Quant aux piétons, eux aussi ne sont pas en reste. Les détails.
Lorsque les grandes artères de la capitale économique du royaume sont en travaux, pour circuler, il est recommandé de s’armer de patience. Il se trouve qu’en ce moment à Casablanca, de nombreux ouvrages sont en cours de réalisation, notamment au niveau du réseau de tramway. Cela n’arrange ni les automobilistes, ni même les piétons.
Sur le Boulevard Mohammed VI, artère longeant le garage Allal, la circulation est loin d’être fluide. Pour traverser ce boulevard, c’est littéralement la croix et la bannière. De la place de la Victoire à l’avenue Driss El Harti, en temps normal, il ne faut pas plus de 20 minutes.
Mais depuis que les travaux ont débuté, c’est une autre histoire. Un automobiliste a affirmé à l’équipe Al Bayane qu’ «avant le début des travaux, pour prendre cet itinéraire, il fallait compter 20 à 30 minutes, hors heures de pointes. Depuis que ce tronçon est en travaux, il faut prévoir 45 minutes hors horaires de fortes affluences. Et d’ajouter, «pendant les heures de pointes, cette route est vraiment infernale, le trajet prend en moyenne entre 1H15 et 1H30 min. Le pire c’est que ce tronçon est en travaux jusqu’en 2023, autant dire que nous ne sommes pas au bout de nos peines».
Même problème du coté du quartier Rahma. Les travaux du busway, en réalisation depuis près d’un an, engorgent considérablement la route Moulay Thami qui devient très difficilement praticable.
Il est à noter que ces travaux qui s’éternisent pénalisent les automobilistes mais aussi les piétons. Il est très difficile de se frayer un chemin lorsqu’on marche à pied. Une fois de plus, lors des travaux, les sociétés d’aménagement ne pensent pas aux piétons puisque rien n’est mis en place pour favoriser les déplacements à pied.
Autrement dit, à pieds ou en voiture, au grand dam des casablancais, emprunter ces routes en travaux, cela revient à prendre le chemin du calvaire.