Le film chinois « Flou Estival », de sa réalisatrice « Han Shuai », à été projeté mercredi au Centre cinématographique « HollyWood », dans le cadre de la compétition officielle longs métrages de la 14ème édition du Festival International du Film de Femmes à Salé (FIFFS).
Ce film raconte l’histoire d’une adolescente âgée de 13 ans, négligée par sa mère irresponsable et vivant avec une tante peu accueillante. Cette fille s’est trouvée plongée dans la boue des promesses vides et face à une série d’événements qui dépassent largement sa capacité de les gérer.
Dans une déclaration à la MAP, Driss El Yaakoubi, président du ciné-club à Kénitra, a souligné que cette œuvre reste « d’une espèce rare » tout en la décrivant de « belle, profonde et poétique ».
L’expert a également salué la place que le cinéma chinois a pu acquérir au niveau international, en raison de son rapprochement des sujets profonds tels que l’enfance et la question des transformations subies par l’être humain durant sa vie.
De son côté, Bouchra El Moukhtari, membre du ciné-club à Agadir, a souligné que le film abordait l’idée d’une enfant confrontée à de grandes difficultés sociétales, manifestant un besoin urgent aux soins, confrontée à des problèmes dans son petit environnement et qui se trouve obligée de faire face à des problèmes qui dépassent son âge.
Ainsi, poursuit-elle, la beauté du film ne réside pas dans le dialogue, mais plutôt dans le fait qu’il permet au public, à travers les images et la musique qu’il contient, de comprendre eux même l’idée du film et son esthétique.
Cette compétition longs métrages regroupe 10 autres films, en plus du film « Flou Estival”, à savoir « Freda » de Gessica Geneus (Haïti, Bénin, France, 2021), « Costa Brava » de Mounia Akl (Liban, 2021), « Aya » de Simon Coulibaly Gillard (Belgique, Côte d’Ivoire, 2021), « Clara Sola » de Nathalie Alvares Mesen (Costa Rica, 2021), « Une femme dans l’ombre » de Jamal Belmajdoub (Maroc, 2020) et « Mare » d’Andrea Staka (Suisse, Croatie, 2020).
Il s’agit aussi « Ghosts » de Asra Denis Okyay (Turquie, 2020), « Si le vent tombe » de Nora Martirosyan (Arménie, France, Belgique, 2020) et « Kuessipan » de Myriam Verreault (Canada, 2020).