Quand le président du conseil régional de Souss Massa disait que la région ne ménagerait aucun effort pour combler les attentes, à condition qu’on s’y mette avec ferveur, il faisait allusion à la mise en confort de ses populations affectées par la pandémie. Toute la synergie convoitée, saine et édifiante, serait la clé de voûte de la métamorphose régionale sur tous les plans. En fait, dès l’annonce Royale relative à la mise en avant de la région, à travers des projets structurants d’envergure, on s’est trouvé, du jour au lendemain, face à une responsabilité de haute acuité. L’heure de vérité sonne au sein de la communauté régionale, à plus d’un titre ! On avait beau se plaindre du « désintérêt » central dont elle souffrait, il y a des lustres, force est de constater que, désormais, plus rien ne justifie ces « lamentations » régionales, du fait que la solennité Royale quant à la centralité de la région au niveau de stratégie, était sans appel. La région Souss Massa est à la fois disons « choyée » par la sollicitude paternelle, mais également «noyée» par l’ampleur du portage assigné. Toute l’entité régionale notamment celle de sa métropole en gestation galopante, se devrait de se ressaisir en vue de se mouvoir aux arpèges de la mission ardue que la plus Haute Autorité du Royaume lui attribue, en grande pompe.
« Vous avez réclamé les investissements publics, rassurez-vous, vous en aurez, à souhait! Soyez donc, en mesure de cette lourde tâche!», semble-t-on rétorquer aux responsables de la région auxquels reviennent la gestion et l’exécution de tous ces chantiers en perspective. Il convient de reconnaître dans ce sens, que, ces derniers temps, dans un esprit de communion, la machine huilée des projets générateurs de productivité est sur le chemin de mettre sur orbite des leviers d’économie telle l’industrie, sous ses multiples formes. Tout récemment encore, un flot de projets fuse de toutes parts pour arguer la nécessité d’une si grande assise économique régionale sûre, entre autres, les plateformes de Haliopolis et de Technopôle, dans le sillage de la mise en train du plan d’accélération industrielle, insufflé par le Souverain, il y a quelques temps. Il ne fait pas de doute que ces sursauts de si haut impact sur le cours de standing en place ont pu revigorer la dynamique de la région et, assurément la replacer sous les faisceaux lumineux des intérêts de la décision centrale. Le retard et la lenteur de nombre de projets, comme ce fut le cas précédemment, n’ont plus de place dans un tel entrain, au sein de sortes de travaux d’aménagement, des études, de la maintenance, de l’équipement relatifs aux différentes infrastructures et aux établissements publics, des espaces verts, des aires de détente, des travaux de renforcement, d’entretien et de mise à niveau du réseau routier, de parkings, de valorisation du patrimoine culturel et touristique…