Flambée des prix : les députés du PPS interpellent le gouvernement

LE PPS AU PARLEMENT

M’Barek Tafsi

Les députés du Parti du Progrès et du Socialisme, parfaitement conscients des conséquences fâcheuses de la flambée incessante des prix de la majorité des produits de consommation de base sur le niveau de vie des citoyens et la stabilité du pays, sont revenus à la charge pour interpeler le gouvernement sur ces hausses, et ce en dépit des mesures prises récemment pour les ralentir.

Dans ce cadre, la députée Nadia Touhami, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, a adressé une question écrite à la ministre de l’économie et des finances, dans laquelle elle lui rappelle la responsabilité du gouvernement d’intervenir efficacement pour sécuriser l’offre et le stock de produits de consommation de base et assurer l’approvisionnement normal, suffisant et fluide des marchés, à l’approche notamment du mois sacré du Ramadan.

   Elle l’interroge aussi à propos des mesures prises pour assurer d’une part l’approvisionnement approprié du marché national et à des prix raisonnables et d’autre part pour sévir contre les intermédiaires et les spéculateurs.

   La députée souligne également la nécessité pour le gouvernement d’assumer ses responsabilités pour assurer l’approvisionnement des marchés nationaux en produits de consommation de base très demandés par les familles marocaines pendant le mois sacré du Ramadan tels que les légumes, les fruits, les céréales, les légumineuses, la farine, le pain, le poisson, la viande, le lait et ses dérivés, les œufs et l’huile de table, les dates et autres. 

   Outre une telle action, les prix de ces produits de consommation doivent faire l’objet d’un contrôle strict et intensif, écrit-elle, compte tenu du fait que les augmentations sont dues non seulement aux  fluctuations internationales ou aux coûts élevés des importations et des matières premières, mais surtout aux pratiques commerciales irresponsables et illicites que sont la spéculation, le monopole, la dissimulation des marchandises et l’intermédiation des rentiers.

  Et la députée de souligner que ces augmentations ne profitent guère à l’agriculteur marocain, mais plutôt  aux intermédiaires, aux spéculateurs et aux rentiers qui sévissent dans les marchés de gros.

Top