Des efforts certes, mais sans gros succès !

Secteur de l’agriculture dans le Souss

Saoudi El Amalki

En dépit des déficits et dysfonctionnements que renferme le Plan Maroc Vert, exagérément fixé sur l’export, sans guère parvenir à surmonter les entraves ni atteindre la souveraineté alimentaire dont les incidences impactent fortement, aujourd’hui la paysannerie nationale, ilest bien convenu que la production agricole dans la région excelle par la diversité, la technicité et la logistique, permettant l’emploi de la main d’œuvre, la qualité du produit et le drainage des devises, à travers l’exportation des primeurs, des agrumes et des légumes…Cet énorme potentiel  endure des insuffisances et des problématiques, au niveau des ressources hydriques et leur surexploitation et de l’organisation du marché extérieur…

Pour rehausser ces donnes, l’Etat a du intervenir, par le biais du programme régional du PMV, à hauteur de plus de 8 milliards de dirhams, avec environs 78 projets réalisés et 53 en cours. D’autre part, il est question du programme de l’économie d’eau visant à transformer plus de 50 000 ha en systèmes d’irrigation par goutte à goutte, à moderniser les outils de pompage et les réseaux d’arrosage, ce qui permet d’économiser plus de 150 millions m3 par an.

Par ailleurs, il s’agit aussi du développement des parcours et de l’organisation du nomadisme, de l’ordre de 420 millions de dirhams, par l’intermédiaire desquels il a été mis sur place des réserves sur une superficie de 25 000 ha et de reboisement sur une surface de 9700 ha. En plus du programme de la réforme des accès ruraux pour une enveloppe de 485 millions de dirhams, permettant l’aménagement de 690 kms de sentiers et de routes, ainsi que les motivations financières en direction du secteur.

Cet effort considérable a touché le projet de dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles dans la province de Chtouka Ait Baha, pour un financement de 2300 millions de dirhams, les projets régionaux dans le cadre du plan Maroc vert à 620 millions de dirhams, le projet de la petite et moyenne irrigation à Aoulouz pour 210 millions de dirhams, le pôle de la qualité de la production alimentaire pour 75 millions de dirhams, l’aménagement des routes rurales pour 60 millions de dirhams.

Ce constat, évoque ainsi nombre de thématiques ayant trait au secteur agricole, notamment le soutien de la filière céréalière afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire, l’appui et la valorisation des produits du terroir, à savoir le miel, le safran, le cactus, le henné, l’amande et les produits cosmétiques et aromatiques, le renforcement des serres et les stations d’emballage, le contrôle de la qualité et des tarifs des produits, l’organisation du marché intérieur, du marché de gros et de la bourse agricole de Chtouka Ait Baha, l’organisation et la diversification de l’exportation, le relèvement de la cadence et la facilitation des procédures administratives de l’export, l’amélioration des conditions de vie des ouvrières et des ouvriers agricoles…

Il est à signaler enfin que les interventions  thématiques relatives au secteur agricole se penchent de manière assidue sur le problème de la commercialisation à trans-portuaire, le financement bancaire, le dossier social des travailleurs agricoles…

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