Tourisme rural
Saoudi El Amalki
Tout récemment, a eu lieu la cérémonie de signature de l’accord partenarial entre le Réseau de Développement de Tourisme Rural du Souss Massa RDTR et l’Association Marocaine du Transport International Intercontinental AMTII. En fait, cette convention a donné le coup d’envoi à la campagne de communication et de publicité mobile à bord des centaines de camions de transport mondial, en direction de la promotion du potentiel touristique de zones rurales et d’itinéraires de vocation dans la région Souss Massa. Ces engins somptueusement pavoisés par des sites majestueux relevant des composantes de cette région prisée, sont munis de vidéos et de supports de communication, à travers le symbole express QRCode. Cette trouvaille empreinte d’ingéniosité et de créativité à appuyer et valoriser dans le but de la généraliser sur l’ensemble du territoire rural et montagneux. Il est bon de rappeler, à cet égard, que cette niche de plus en plus porteuse, est à même d’impulser les bouffées d’oxygène dans les veines de l’industrie du tourisme dont l’aspect écologique est fortement sollicité. Il est donc question de diffuser et commercialiser cette filière rurale, à haute échelle, eu égard les gisements immenses et inexploités dont regorge la région Souss Massa. A travers cet élan partenarial dont le conseil régional ne serait que partie prenante par essence, on s’ingénie à soutenir l’entrain de dynamisation en matière d’intégration technique et d’accompagnement le réseau en matière de dotation de labels « clé vert » ou « qualité/écologie ». D’autre part, contrairement au traditionnel souci du balnéaire, basé sur le produit mer/soleil, ce créneau plus que jamais en voie de submerger les havres de bien-être et quiétude, nécessité la mise sur orbite d’une stratégie intégrée et cohérente, en parfaite synchronie avec les enjeux de la région voire de la nation, afin de contribuer ensemble au relèvement du tourisme en général et écologique en particulier, auquel viennent se greffer aussi le tourisme de santé et le tourisme de découverte naturelle. Il est évident que le tourisme rural est en passe également de tenir la dragée haute à cette exclusivité dont commence à pâtir Agadir, depuis déjà des lustres. On citera, dans ce sens, la notoriété dont font preuve certains promoteurs dans ce domaine de l’arrière-pays, tel l’expérience de référence Hassan Aboutayeb, consultant en tourisme et développement durable et fondateur du modèle Atlas Kasbah, un jeune professionnel qui avait fait ses preuves dans le secteur et dont la réputation avérée était portée en exemple dans le royaume voire à l’échelon mondial, puisque il s’est vu décerner la distinction de mérite par des organismes de haute renommée universelle.Son excellente touche dans le réseau régional de tourisme rurale, instance créée sous la tutelle du conseil régional Souss-Massa, est au fait, citée en modèle, dans le sillage de l’expansion de l’éco-tourisme. Dans ce sens, on ne saurait non plus perdre de vue l’expérience régionale dont le CRT est précurseur, en l’occurrence le PATI dans la zone d’Imouzzer, au niveau des gîtes, des auberges, des randonnées et des sentiers pédestres. Mais, cette action fut interrompue à cause justement du manque de communication et de promotion à son adresse. Il faut bien dire que cette expérience est censée connaitre regain de cause, d’autant que notre pays est désormais cité en pionnier de la protection acharnée de la nature et combattant farouche de lutte contre le dérèglement climatique.