Chronique
Dr Anwar Cherkaoui
L’université Mohammed V de Rabat est au bord de la crise cardiaque, en paraphrasant la célèbre citation du Roi défunt Hassan II.
Et comme elle porte le nom de son auguste père, le grand père de l’actuel Roi, il est impératif de préserver cette grande institution, précieux patrimoine de la nation.
Il ne faut d’aucune manière que se soit entacher ou profaner ce haut lieu de la production du savoir.
C’est l’Université de la capitale du Royaume du Maroc, Rabat, qui porte avec fierté le nom de Mohammed V.
De nombreuses personnalités marocaines illustres ont été formées, ont enseignées et ont réalisés leurs travaux de recherche au sein de cette prestigieuse institution.
Elles ont brillé tant au niveau national qu’international.
On peut citer à titre indicatif, Abdellah Laroui, Mahdi El Manjra, Mohammed Guessous, Abdellatif Himmiche, Abdellatif Mennouni, Omar Azziman, Abdellatif Berbiche, Fatima Mernissi, Mohamed Aziz Lahbabi, Mehdi Benaboud, Mohammed Abed Jabiri, Aicha Belarbi, Abbes Jirari, Asmaa Lamrabet.Rajaa Naji…..et bien d’autres ….
Ces figures éminentes, chacune dans sa discipline respective, ont servi loyalement le défunt Roi Hassan II et continuent de servir l’actuel monarque, Mohammed VI. Tout doit concourir à honorer le nom du Roi Mohammed V. Certes plusieurs universités marocaines sont en souffrance.
Si ces dernieres subissent la situation, l’histoire finira par juger les responsables, clouera au pilotis les complices et clamera les vérités, aussi désastreuses et condamnables soit elles.
Cependant, si le moindre nuage assombrit le ciel de l’Université Mohammed V, Et Dieu sais, l’ampleur des dégâts, la sanction historique sera encore plus lourde et impardonnable.
Déjà, un grand point noir terni la prestigieuse histoire de cette université : elle est sans président depuis près de deux ans.
Un autre point sombre est à souligner : une première sélection de candidats a été effectuée, et les résultats de ce processus supposent qu’ils ne se sont pas déroulés selon les règles de l’art.
Au nom de la mémoire du Roi défunt Mohammed V, il est impératif d’identifier les raisons qui risquent de ternir davantage et de salir le nom et l’image de ce grand Roi.
La bonne conscience et la bonne volonté dictent une règle claire et simple : que le meilleur l’emporte.
Mais lorsque l’on tergiverse et que l’on cherche à prolonger indéfiniment le processus, cela suggère qu’on es entrain de fomenter des coups bas pour des motifs cachés.
Sauvons l’université Mohammed V avant l’arrêt cardiaque définitif.