Qu’en resterait-il de la Palestine ? Un rameau d’olivier qui, jour en jour, s’amenuise à Gaza et ailleurs, sous les obus assassins des sionistes. Le verdict de la cour internationale de justice de La Haye est tombé, il y a quelques jours, en déclarant que «la présence de l’Etat d’Israël dans le territoire palestinien occupé est illicite et qu’il est dans l’obligation de mette fin à sa présence illicite, dans les plus brefs délais !».
Le jugement est cristallin tel l’eau de roche, mais Israël continue à faire la sourde oreille, comme il est de coutume d’opérer à propos des multiples résolutions onusiennes, sans qu’il ne s’y soumette. Le loup affamé est dans la bergerie et ne compte nullement s’y dissocier, malgré la solennité de la sentence universelle qui répond à l’atrocité des crimes immondes d’Israël et à l’indignation collective de toute la communauté planétaire.
Nonobstant, par le biais du désaveu de cette instance mondiale, le discrédit monte d’un cran non pas contre le sionisme barbare qui a pris déjà goût à se faire rabaisser par ses tyrannies sadique, mais aussi contre tous ses acolytes, particulièrement les Etats-Unis. Il est connu que l’administration américaine tend sa mainmise sur cette partie du globe pour des motifs géopolitiques et en conséquence, ne cesse d’y maintenir son statu quo en attisant l’embrasement et enflammant le conflit, des décennies durant.
Toutefois, la règle de l’histoire identitaire des peuples veut qu’à la longue, elle finirait de tout temps, par leur donner raison, en dépit des brutalités et des exterminations qui n’en finissent jamais. Le poète et écrivain chilien, Pablo Neruda a dit un jour: «Nos ennemis peuvent couper toutes les fleurs, mais jamais, ils ne seront maîtres du printemps !». Israël ne pourrait indéfiniment vivre dans le spectre de l’insécurité qu’il ternit à outrance par l’animosité extrême envers des Palestiniens qui tiennent à mort à leur droit le plus vital et légitime à la terre.
Par cette haine sans fin, Israël s’isole, s’engouffre et s’anéantit dans l’angoisse et le désarroi aussi longtemps que les ayant-droits réclament la libération aspirent à la vie. Le peuple hébraïque dont les préceptes théologiques moralisent l’existence publique, finirait par s’indigner et s’insurger face à la torture oppressive sioniste, puisque les trois testaments célestes, en l’occurrence le Coran, le Torah et la Bible appellent tous à la tolérance et la coexistence.
Le profit et l’expansionnisme auront beau pourrir la vie des humains, pour leurs propres comptes, les vertus et les valeurs humanistes finiront par prendre le dessus !