Proche-Orient
Plus de vaccins, plus de matériels pour soigner les blessés et plus de médicaments pour prendre en charge les malades. Cela fait un an que l’entité sioniste a imposé un blocus complet à l’enclave palestinienne, ce qui a eu des conséquences catastrophiques pour des milliers de vies.
« Nos demandes d’évacuation des malades sont rejetées par Israël, et les demandes des organisations internationales sont également rejetées », explique aux médias le médecin-chef de l’hôpital al-Aqsa à Deir al-Balah.
Après la fermeture du poste de contrôle de Rafah, l’établissement manque de choses les plus basiques, une pénurie qui peut coûter la vie aux patients atteints de maladies chroniques, avance-t-il. Et d’ajouter : « Bientôt l’hiver commencera avec les infections saisonnières et l’exacerbation des maladies chroniques, la situation est très compliquée ».
Dans le nord où l’armée sioniste resserre son étau autour de Jabalia assiégée, les civils fuient en panique sous les bombes et les tirs, au milieu des décombres.
« Ca n’arrête pas: chaque minute, il y a des obus, des roquettes et des tirs sur les bâtiments et tout ce qui bouge », décrit Areej Nasr, 35 ans, qui a fui du camp de réfugiés de Jabalia pour la ville de Gaza. Selon elle, les victimes des frappes ne peuvent pas être secourues.
« Aucune ambulance n’arrive et personne ne porte assistance aux blessés. Des dizaines sont étendus au sol », ajoute cette Gazaouie.
Campagne militaire criminelle
Le mouvement de résistance (Hamas) a condamné dimanche la campagne militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza, Israël concentrant désormais ses opérations sur une zone située autour de la ville de Jabalia.
Dans un communiqué, le Hamas a qualifié de « criminelle » la campagne militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza, condamnant « le renforcement du siège, l’isolement de la zone par des tirs intenses depuis la ville de Gaza et l’escalade des bombardements et des massacres visant des civils non armés ».
Les autorités locales à Gaza ont annoncé dimanche un nouveau bilan de 42.227 morts dans ce territoire palestinien depuis le début de l’agression sioniste contre le peuple palestinien.
Au cours des dernières 24 heures, 52 personnes ont été tuées, indique un communiqué, ajoutant que 98.464 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Au Liban, la Croix-Rouge libanaise a rapporté que plusieurs de ses secouristes ont été blessés dimanche dans une frappe sur une maison dans le sud du Liban où ils avaient été dépêchés « en coordination » avec la mission de l’ONU qui fait tampon entre Israël et le Liban.
« Alors que l’équipe cherchait des victimes à secourir, la maison a été frappée pour la seconde fois, causant des commotions aux secouristes et des dégâts sur deux ambulances », a indiqué la Croix-Rouge libanaise.
Cette équipe, ajoute-t-elle, « avait été envoyée (…) en coordination » avec la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée dans le sud du Liban, quotidiennement bombardé par l’aviation israélienne.
« Les civils, les secouristes et soignants et les ambulances doivent être protégés », a plaidé la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.