Une situation chaotique à surmonter

Taroudant.

En dépit des revenus faramineux qu’il enregistre en termes d’exports de productions agricoles, le patronat, aidé du mutisme des autorités et de la léthargie des institutions compétentes, ne cesse de bafouer les droits des prolétaires les plus élémentaires. Dans ce sens, on citera l’exemple, de la station d’emballage Fadle export de Sebt El Guerdane, relevant de province de Taroudant. En effet, les travailleurs qui subissent une série de formes d’oppression, viennent d’observer un  sit-in de protestation, plus précisément, jeudi dernier, pour dénoncer l’état de crise qu’ils endurent dans le centre d’emballage appartenant à la société en question. Selon un communiqué rendu public par l’organisme syndical qui les encadre, cette unité d’ouvrier de la compagnie souffre le martyr, depuis déjà des lustres. En effet, il est à constater les dysfonctionnements, d’après le document sus-indiqués :
1- Retard de l’opération de paiement, ce qui entraine des désagréments aux ouvriers se trouvant sous le fardeau des exigences quotidiennes de la vie
2- Licenciement arbitraire de certains ouvrières, sans motif ni raison valable
3- Absence de l’Assurance médicale obligatoire (AMO), en raison du non déclaration des travailleuses à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)
4- Comportement outrancier envers les ouvrières et provocation répétée de la part du patronat
Devant toutes ces conduites, caractérisées par l’entêtement de méconnaitre tous les intérêts légitimes des travailleuses et les solutions à leurs problèmes et leurs droits les plus rudimentaires, les ouvrières ont décidé de procéder au mouvement sus mentionné et comptent récidiver aujourd’hui, 6 janvier, sous forme de grève de 24 heures, afin que le propriétaire de la fabrique se rende à l’évidence et satisfasse les doléances en suspens. Dans ce sens, les travailleurs exhortent les parties concernées de se pencher sérieusement sur leurs requêtes, en vue de préserver les intérêts légaux des familles, soumises à des traitements inacceptables.
Il va sans dire que ces agitations sociales entre patronat et prolétariat ne fait, en fait, qu’envenimer ces rapports de production, dans une conjoncture de plus en plus difficile. Il va, alors, de l’intérêt de tout le monde de trouver des alternatives beaucoup plus pacifistes à ces conflits, avec l’implication des autorités et des institutions de l’Etat, au lieu de verser dans la passivité voire la complicité.
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