Essaouira a le vent en poupe. La cité des arts et des musiques, en plus de vibrer aux rythmes des mélodies universelles générés par la 20e édition du Festival Gnaoua et Musiques du monde, s’apprête à abriter un autre évènement culturel d’envergure : le Festival «Sete Sóis Sete Luas». L’événement transhumant, qui s’étalera sur trois jours à savoir les 8, 9 et 10 juillet, va se produire pour la première à Mogador.
Transhumant, car le concept du «Sete Sóis Sete Luas» est unique en son genre. A son origine, un réseau d’artistes résidants dans 33 villes issues de 13 pays. Ils œuvrent pour la promotion du dialogue interculturel, et le renforcement des échanges artistiques et culturels entre les différents peuples du monde. Ainsi, l’idée du réseau a débouché sur un festival engendrant les valeurs de la tolérance, de la paix, de la joie et surtout de la musique, un festival qui déplie ses bagages dans une ville différente à chaque nouvelle édition. C’est donc le temps pour écouter de la bonne musique. Une musique venue des autres cieux, territoires et rythmes divers.
Il y va sans dire que c’est l’association notoire «Essaouira Mogador» qui reçoit ce festival. Ses activités se dérouleront dans l’espace mythique de Dar Souiri, où les organisateurs rendront hommage à l’une des figures emblématique de la littérature portugaise et universelle. Prix Nobel de de Littérature 1998, José Saramago sera la star de ce rendez-vous. La programmation n’en sera que riche et diversifié. Une projection documentaire de Miguel Gonçalves Mendes est également programmée, et ce pour braquer les lumières sur le parcours exceptionnel de Saramago, décédé en 2010, ainsi que de sa femme Pilar Del Rio. La photographie ne sera pas en reste. Une exposition du photographe portugais Rui Pires est également programmée.
Mohamed Nait Youssef