Au kilomètre 26, au nord d’Agadir, là où émerge une plage d’une splendeur fabuleuse, on se paie le luxe de s’emparer de toute cette beauté naturelle. Des permet sans scrupule à des engins d’envahir les lieux et saccager le domaine marin pour y ériger des édifices à des fins personnelles. On grignote les rochers qui embellissent ce site et défend aux estivants de s’y introduire, alors que ce droit est tout simplement bafoué au su et vu de tout le monde. La plage Imi Oueddar, connue et prisée dans la région voire le pays, est en train de. Ivre le calvaire de la spoliation.
On ne cessera jamais d’évoquer les atteintes déplorables que subit cette plage, l’une des plus belles baies du monde. Le littoral nord qui agrémentait les rivages sud et qui faisait la fierté de la première station balnéaire du royaume a été despotiquement massacrée pour y monter des constructions, pieds dans l’eau.
Le déversement direct dans l’immense flot océanique bleu des crues fluviales émanant des oueds piémontais, transforme la plage d’Agadir en affreuse réserve d’épaves et de boue ocre.
Un peu plus loin au sud du litorral, vers l’embouchure de l’oued Souss où se sont déjà alignées des réalisations touristiques de haute facture avec des espaces golfiques, des odeurs nauséabondes empestent les lieux de grande esquisse écologique.
Au nord de la capitale du souss, à une quinzaine de kilomètres, la station balnéaire de taghazout met beaucoup de temps à voir le jour et fait vivre ces sites pittoresques dans des attentes interminables, avec des terrains remués et des écumes malmenées, à chaque coup de pioche des aménageurs-développeurs. Dans le même sillage, on reviendra également sur la problématique environnementale qui secoue la population du quartier d’Anza relevant de la commune urbaine d’Agadir.
Les citoyens fort indignés s’affrontent à une véritable hécatombe naturelle, à cause de la pollution appuyée de ses belles plages. En effet, les habitants qui fréquentent ces côtes pour pratiquer leur vocation de prédilection, en particulier la pêche à la ligne, le surf, le football… sont affreusement exposés aux eaux polluées, car les divers déversements anarchiques des déchets liquides.
Outre cette pollution accentuée qui prévaut dans ces espaces de haute qualité écologique, les odeurs étouffantes infestent ces lieux de long en large, par le biais des vents maritimes.
Les voix associatives de la société civile s’élèvent contre ces agressions lamentables qui assaillent ce littoral côtier de grande marque écologique. Elles n’arrêtent pas de saisir et d’interpeller toutes les parties concernées pour mettre fin à cette hémorragie. Nombre de formes de mobilisation et de protestation sont utilisées, en vue d’attirer les responsables sur cette problématique environnementale.