Aouad : les repas à base de viande ne sont servis qu’une fois par semaine dans les internats !

Le PPS au parlment 

M’Barek Tafsi

Le nombre des repas contenant de la viande servis aux élèves dans les internats a été réduit de deux fois par semaine à une seule, les plats concernés étant remplacés par des plats moins riches sur le plan nutritionnel, a révélé le député Mohamed Aouad, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants.

Dans une question écrite au ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports concernant les dysfonctionnements relevés dans la gestion de la restauration scolaire au sein des internats, le député souligne l’importance de la restauration scolaire en tant que levier de soutien social, particulièrement pour les élèves issus de milieux défavorisés en zones rurales ou en périphérie urbaine. Ce dispositif, rappelle-t-il, vise à encourager la scolarisation et à lutter contre le décrochage scolaire, notamment dans les cycles secondaire collégial et qualifiant.

Or, selon les constats remontés du terrain, les prestations de restauration fournies dans plusieurs internats ne respectent pas les clauses établies dans les cahiers des charges. Les prestataires justifient cette entorse aux engagements contractuels par la hausse des prix et la rareté des quantités nécessaires pour répondre aux exigences des cahiers des charges.

Face à cette situation, Mohamed Aouad appelle le ministère à prendre au niveau des académies régionales et directions provinciales, des mesures fermes pour assurer le respect rigoureux des clauses contractuelles, préserver les droits des élèves à une alimentation équilibrée, et garantir une gestion équitable et responsable des services d’internat.

Aouad interpelle le ministre de l’Equipement et de l’Eau sur l’arrêt des travaux d’aménagement de la route Kénitra-Salé

Par ailleurs, le député Mohamed Aouad, membre du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants, a adressé une question écrite à Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, concernant l’interruption des travaux d’aménagement de la route nationale n°1 entre Kénitra et Salé.​

Ce projet, d’une importance stratégique, écrit-il, vise à améliorer la liaison entre le nord et le sud du Royaume. Cependant, les travaux se sont arrêtés au niveau du tronçon s’étendant du marché de gros des fruits et légumes jusqu’à proximité des Jardins Exotiques, dans la commune d’Ameur Sefliya. Cette interruption a entraîné des perturbations significatives de la circulation, une augmentation des accidents de la route et des nuisances pour les usagers, notamment en raison de l’absence de signalisation, d’un éclairage insuffisant, de la présence de ralentisseurs dangereux et d’une chaussée non finalisée.​

Mais quelles sont enfin de compte les raisons de ce retard et quelles sont les mesures envisagées par le ministère pour achever ce projet essentiel dans les plus brefs délais, s’est-il interrogé.​

Top