Commission de l’UA : Jazouli appelle à une réforme structurelle

Une délégation marocaine, conduite par Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale chargé de la Coopération Africaine, a pris part à la 6ème retraite du Conseil Exécutif sur la Réforme de la Commission de l’Union Africaine tenue à Addis Abeba mercredi et jeudi derniers.

Cette rencontre a pour objectif l’amélioration du fonctionnement de l’UA par le biais de propositions et de recommandations pour une réforme institutionnelle.

M. Jazouli a insisté sur  «la nécessité de se doter de structures organisationnelles innovantes et pertinentes pour donner de la force à l’Union Africaine à la fois sur le continent et sur la scène internationale».

Le ministre délégué a rappelé la Vision de SM le Roi Mohammed VI, qui souligne que «l’Afrique qui s’affirme a toutes les ressources et les qualités requises pour réinventer un modèle propre qui s’affranchisse de tout mimétisme et qui place le citoyen africain au cœur des intérêts de l’UA. Le temps n’est plus à la réflexion ou aux audits, mais plutôt à l’action».

Cette réunion intervient dans le cadre de la préparation du prochain Sommet extraordinaire de l’Union Africaine les 17 et 18 novembre prochain dans la capitale éthiopienne, qui aura comme principale mission d’entériner les réformes préconisées.

Rappelons qu’au Sommet de Nouakchott, Moussa Faki Mahamat et Paul Kagamé, respectivement président de la Commission de l’Union africaine et président du Rwanda, avaient formulé des propositions et préconisé des changements profonds dans le domaine politique, organisationnel et financer, qui n’avaient pas, toutefois, recueilli l’unanimité voire l’enthousiasme de tous les Etats membres.

Outre la taxe de 0,2% sur les importations pour financer l’UA, ou encore le mode de désignation des commissaires, les principales propositions sont d’ordre organisationnel. Car sur le plan politique, le compromis était de rigueur face à certaines positions irréductibles mais qui ont été adoucies par réalisme politique. Sur la question du Sahara marocain, une formule acceptable a été trouvée. L’UA ne se substitue pas à l’ONU, désormais seul gestionnaire de cette question mais l’organisation continentale aidera et facilitera la tâche de manière volontariste.

Sur le plan économique, tout sera mis en œuvre pour valider l’entrée en vigueur, en 2019, de l’accord pour la Zone de libre échange  continentale (ZLEC)…

(M.K avec MAP)

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