Olk Werner, ancien technicien allemand, est l’un des entraineurs étrangers qui n’ont rien donné à l’équipe nationale du Maroc.
En prenant les destinées techniques des Lions de l’Atlas en 1990 succédant à son homologue argentin Antonio Angelillo qui n’a pu rester que moins d’une année sans aucun effet, Werner avait eu plus temps mais seulement pour deux ans marqués par deux simples qualifications à deux rendez-vous internationaux et sans gloire. Le premier rendez-vous concernait le retour du Maroc en CAN 1992 au Sénégal et le second portait sur la présence aux Jeux Olympiques de la même année au Barcelone. Lors de ces deux compétitions, le Maroc avait brillé par son élimination précoce et dès le premier tour.
Aux JO, le Maroc terminait bon dernier dans un groupe difficile, avec un seul point au compteur, après avoir fait match nul face à la Corée du Sud (1-1) tout en concédant par la suite 2 défaites sévères respectivement contre la Suède (4-0) et le Paraguay (3-1).
Pour l’histoire du tournoi remporté par l’Espagne face à la Pologne, une équipe africaine avait terminé sur la 3e place du Podium. Il s’agit du Ghana qui alignait pourtant une formation de loin la plus jeune de la compétition avec une moyenne d’âge de moins de 19 ans. Les jeunes ghanéens vainqueurs de l’Australie (1-0) avaient créé la surprise en décrochant la médaille de bronze, devenant ainsi le premier pays africain à remporter une médaille olympique de football. Ce que le Maroc restait loin de concrétiser en se contentant toujours du simple premier tour durant toutes ses participations comme c’était le cas au rendez-vous barcelonais.
En CAN, les poulains de Werner se sont également contenté du simple premier tour mais seulement en 2 matches, défaite face au Cameroun (1-0) et nul devant le Zaïre (1-1).
Ce sont là les deux rendez-vous ratés par l’équipe nationale en une seule année en compagnie de Werner, cet ancien international allemand qui était joueur du Bayern Munich de 1965-1970 et qui allait se recycler en entraineur à partir de 1978 en dirigeant différents clubs de la Bundesliga dont Eintracht Braunschweig, Darmstadt 98, Fribourg, Karlsruher SC avant de passer en Egypte pour s’occuper du Zamalek durant une seule année (1995-1996).
Mais entretemps, sa première expérience à la tête d’une sélection africaine n’avait rien donné aux Lions d’Atlas qui allaient solliciter d’autres coaches et cadres nationaux à l’image d’Abdelkhalek Louzani et Abdellah Blinda artisans de la qualification au mondial américain en 1994 ainsi que le Français Henri Michel avec lequel le Maroc va retrouver et la CAN et le Mondial en 1998…
R.L.