Viendra, viendra pas ? C’est la question que se pose actuellement la communauté du Souss, constamment à l’attente de la visite royale.
L’événement tarde à se concrétiser, depuis déjà un bon laps de temps, mais il se prépare, sans doute, pour de bon. Il aura sa teneur symbolique, mais aussi sa rigueur à caractère socio-économique.
Rappelons ici que le Souverain avait solennellement mis en exergue la place de choix que revêtira la région, dans les années à venir.
La position stratégique qu’on vient de découvrir, après le discours révélateur du monarque, remet les pendules à l’heure. Il serait peut-être temps de mettre les bouchées doubles en direction de la zone, désormais érigée en carrefour central du royaume. Il a toujours été ainsi, au moins depuis la récupération des provinces du sud, mais elle fut reléguée au second plan, depuis des lustres.
Nombre d’originaires de la région se sont succédé aux centres de décision, sans que personne n’eût pris la peine de décrocher la part de dotation publique qui lui revient, à l’instar des métropoles du pays. Certes, la décision est toujours difficile à prendre, au milieu de ces rouages de la haute sphère. Mais, il faut bien dire également que les fils du bercail ne pesaient guère lourd dans la balance des répartitions des lots. Il aura donc fallu le coup de pouce royal pour remédier à ces bavures chroniques qui s’étaient abattues sur la région Souss Massa en matière de la programmation d’investissements publics et de grands chantiers, à même de relancer ce pôle névralgique dans la cour des grands.
Il ne fait alors pas de doute que les atouts de la région ne sont plus un secret pour personne. Son énorme potentiel en termes agricole, maritime, touristique, ce que l’on appelle, sa fameuse triptyque, constitue un fondement majeur pour l’ériger en réelle destination économique de premier ordre.
L’appel royal à se pencher sérieusement à cette ébauche n’est nullement un vain mot qui tomberait dans le fait anodin, comme on a l’habitude de voir dans pareils états. Il convient aussi de constater que, depuis un certain temps, la capitale du Souss s’est énergiquement mise à l’épreuve, à travers un bel entrain investissement, touchant les multiples et divers compartiments des segments industriels, drainant un parterre d’opérateurs dont la confiance ne se fait que ressentir et transformant, ainsi la cité en une fourmilière assidue dans cet édifice de haute vitalité.
Une bonne chose que de remuer ciel et terre pour une région en constante ébullition, en attendant la mise en pratique des intentions salutaires de la plus Haute Autorité du pays.