Marocanité du Sahara
Par Karim AOUIFIA Nations Unies (New York)
Le Maroc, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, poursuit sa marche résolue et confiante vers la parachèvement de son intégrité territoriale. En témoigne le soutien international grandissant aux droits légitimes et historiques du Royaume sur son Sahara.
Fort de cette légitimité historique et de l’adhésion totale de l’ensemble de ses forces vives, le Maroc s’appuie sur une démarche vertueuse pour défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale, laquelle puise sa force dans une vision Royale perspicace et avant-gardiste, adossée à une diplomatie agissante et proactive.
La pertinence de l’approche marocaine dans le traitement du dossier du Sahara est désormais confortée par le soutien de près d’une centaine de pays à l’initiative marocaine d’autonomie, l’ouverture à Laâyoune et à Dakhla de plus d’une Trentaine de Consulats généraux, la non-reconnaissance de la grande majorité des Etats membres de l’ONU de l’entité fantoche, outre l’essor économique et social qui connaît les provinces du Sud à la faveur du nouveau modèle de développement lancé en 2015 Grâce à cette vision forgée dans la détermination et la conviction, le Maroc a renforcé ses acquis au sein de l’organisation des Nations Unies. En octobre dernier, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2703 dans laquelle les Quinze ont réaffirmé une fois de plus la prééminence de l’initiative d’autonomie, en tant que seule solution sérieuse et crédible au différend autour du Sahara.
Ce faisant, l’instance onusienne a rejoint non seulement le Maroc, mais plus d’une centaine de pays à travers le monde qui soutiennent cette initiative, dans le plein respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale du Royaume.
Une liesse diplomatique favorable au Maroc à la 4è Commission de l’AG de l’ONU
Cette consécration claire a été réaffirmée aussi par de nombreux pays, groupements régionaux et pétitionnaires qui se sont succédé au podium de la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies pour exprimer leur appui au processus politique et mettre en avant les efforts sincères et sérieux. du Maroc incarné par le plan d’autonomie.
Tout au long du mois d’octobre et début novembre, les ambassadeurs et les représentants de délégations et de groupements régionaux ont pris la parole pour aussi exprimer leur conviction dans la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et souligner la prééminence du plan d’autonomie comme seule et unique solution à ce conflit régional, ainsi que la dynamique de développement de tous les azimuts qui connaissent le Sahara marocain.
En vertu de sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité a réitéré également les paramètres de la solution de la question du Sahara, qui ne peuvent être que politiques, réalistes, pragmatiques, durables et de compromis. Au grand barrage de l’Algérie, partie principale à ce différend régional, et son proxy le «polisario», l’instance exécutive de l’ONU a signé le 28ème acte de décès du prétendu référendum, enterré depuis plus de deux décennies.
Cette même résolution a clairement identifié les parties au processus politique, qui doivent assumer leur responsabilité politique, juridique et morale dans la recherche d’une solution définitive au différend régional sur le Sahara marocain. Elle cite en particulier l’Algérie à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc, confirmant que l’Algérie est belle et bien la partie principale à ce différend artificiel.
L’instance onusienne a également consacré le cadre des tables rondes, avec ses quatre participants, en tant que voie unique pour mener le processus politique.
Une même veine à l’AG de l’ONU
Dans la même veine, l’Assemblée générale de l’ONU a réaffirmé, dans une résolution adoptée récemment, son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusifs du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain.
Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Plus encore, l’Assemblée générale a mis à nu les mensonges de l’Algérie et de sa marionnette le «polisario» au sujet de la situation au Sahara marocain marqué par la quiétude, la stabilité et le développement tous azimuts.
Toutes ces avancées renseignent sur l’engagement résolu du Maroc et la mobilisation constante de toutes ses composantes pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale d’un Royaume multi-millénaire.