La leçon d’un grand parti

Encore une fois, le Parti du Progrès et du Socialisme donne la preuve d’une entité partisane par laquelle passent toutes les valeurs de la pratique politique saine et sérieuse. Le passage fluide de la première séance consacrée aux travaux de la 5ème session du comité central, à la seconde manche investie au congrès national extraordinaire, en est, en fait, une parfaite illustration. Aussi bien l’éminence du produit mis en jeu que la qualité consciencieuse de l’échange et l’ambiance générale régnante, de bout en bout, cette nouvelle prestation du PPS brandie en conclave et en conformité avec les règles de l’art, la seigneurie politique est vivement mise à contribution.

Et lorsque le secrétaire général clamait, d’un ton à la fois ferme et serein, le vocable de la mobilisation, il tendait à extérioriser les ardeurs ardentes d’un imposant contingent de militantes et de militants, venant de tous les coins du pays, prêt à bondir, lors des prochaines échéances électorales.

Tout au long de cette nouvelle épreuve, le PPS faisait montre d’un haut degré de  prestance probe et déterminée face aux enjeux à venir. Il se savait encore vulnérable en matière de tonitruance organisationnelle et mettait le paquet à ce niveau, en procréant de nouvelles dispositions en mesure de purifier et d’optimiser son potentiel idéel, dans la symbiose et l’unicité les plus totales.

Pétri de son capital humain qu’il maximalise à bon escient, à travers son piédestal historique et son nouveau peuple issu du terroir de toutes les contrées du royaume, le PPS s’attelle, à brides abattues, à exorciser encore davantage sa fameuse devise qu’est : la dialectique de la fidélité et du renouveau. «Ces milliers de braves gens qui ont choisi, en toute conviction et autonomie, de rallier nos rangs et consolider notre présence dans les conseils de représentation, partout dans le territoire national et qu’on a l’habitude, à tort et de manière péjorative, de traiter de «moulchkara», ce sont aussi des militants et des militantes, entièrement intégrés dans le foisonnement d’un parti adoptif et admiratif de toutes les souches illuminées de la société », tonnait Mohammed Nabil Benbdallah, en rendant un vibrant hommage à cette nouvelle vague d’élus et de candidats qui fait aujourd’hui, la force représentative d’un parti en continuelle ascension à ce propos.

Le rassemblement de samedi dernier à Dar N’Zaha à Salé était, effectivement, comme ce lieu le paraphait à merveille, un havre de détente et une leçon de remise en question flegmatique d’un parti fait, sans ambages ni fioritures, pour la bonne cause du peuple et de la nation.

Le feed-back escompté ne se faisait pas attendre dans la solennité, au grand mérite de cette formation politique généreuse et inexhaustible.

Saoudi El Amalki

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