Actualité parlementaire

Les abattoirs de Tamanare et Idda-où-Teghma fermés

pour manque de vétérinaire

Rachide Roukbane saisit le ministre de l’agriculture

Le président du groupe du progrès démocratique (GPD-PPS) à la chambre des représentants, Rachid Roukbane, a adressé vendredi 4 Décembre une question écrite au ministre de l’agriculture et de la pêche maritime, lui demandant d’intervenir pour résoudre le problème des abattoirs communaux des centres des Temanare et Idda-ou-Teghma, dans la province d’Essaouira, fermés depuis plus d’un mois pour manque de vétérinaire et du technicien vétérinaire.

La fermeture de ces abattoirs a privé de viande rouge les habitants de la région, les bouchers et les restaurateurs, vivant dans ces centres de grand transit des camionneurs, transporteurs et passagers, explique Roukbane, qui a attiré l’attention sur les dangers (marché noir, abattage clandestin,) susceptibles d’être causés aux consommateurs.

Selon le président du GPD, cette situation a notamment encouragé certains trafiquants de transporter de la viande rouge dans des conditions non hygiéniques en provenance d’autres régions pour la revendre à des prix élevés aux consommateurs, tout en les exposants à d’éventuelles intoxications.C’est pourquoi, il est nécessaire d’intervenir pour désigner un vétérinaire et la réouverture des abattoirs précités pour le bien de la région, a-t-il expliqué.

Le député Driss Redouani du GPD

Le rôle des accords de libre-échange

dans la réduction du déficit commercial du Maroc

Le député Driss Redouani, membre du Groupe du progrès démocratique (GPD-PPS), à la chambre des représentants a adressé récemment une question orale au ministre délégué chargé du commerce extérieur, lui demandant des explications sur le rôle des accords de libre-échange conclus par le Maroc avec nombre de pays (Union européenne, Etats unis d’Amérique, Egypte, Tunisie, Jordanie) dans la réduction du déficit commercial du Maroc.

Il est vrai que notre pays a mis au point une politique visant à encourager les exportations et créer des débouchés sûrs aux exportations marocaines, mais il est vrai aussi que les produits exportés par le Maroc ne suffisent pas à couvrir ses importations, a-t-il dit, appelant à une réactualisation de ces accords pour que le Maroc ne soit pas toujours le perdant de cette situation, à davantage d’efforts pour améliorer la compétitivité des marchandises et services exportés et à la diversification de l’offre des exportations et des partenaires.

Dans sa réponse au député, le ministre délégué chargé du commerce extérieur, Mohamed Abbou a indiqué que le Maroc vise notamment à travers les accords de libre-échange avec nombre de pays à accéder à de nouveaux marchés prometteurs pour les exportations marocaines. Il a fait savoir aussi que son département procède de manière périodique à l’évaluation de ces accords, qui ne sont pas à l’origine du déficit de la balance commerciale. Au contraire, le Maroc ne tire pas pleinement profit des opportunités d’exportation que lui offrent ces accords, a ajouté le ministre, qui a rappelé que le gouvernement a mis au point l’an dernier un plan national pour le développement des échanges commerciaux.

Il a fait savoir aussi que son département a élaboré un projet de loi sur le commerce extérieur, en cours d’examen devant la commission parlementaire spécialisée de la chambre des représentants.

Appel à la préservation des droits des fonctionnaires concernés par l’opération de redéploiement

Le député Driss Rédouanie, membre du groupe du progrès démocratique (GPD-PPS) à la chambre des représentants a interrogé récemment le ministre délégué chargée de la fonction publique et de la modernisation de l’Administration sur les mesures prises pour accompagner et garantir les droits des fonctionnaires concernés par l’opération de redéploiement décidée aux termes du décret élaboré par son département.

Beaucoup de fonctionnaires expriment leur crainte de voir cette opération se transformer en arme pour les éloigner et se venger d’eux pour leurs activités syndicales et politiques, a affirmé Redouani, appelant à associer les partenaires sociaux à cette action d’envergue qui concernerait quelque 120.000 fonctionnaires.

Il faut éviter de transformer l’opération de redéploiement en un drame social, qui porterait préjudice à nombre de fonctionnaires, en charge de familles nombreuses et il faut que l’opération ne soit pas menée au détriment des fonctionnaires en bas de l’échelle, a-t-il martelé, appelant au renforcement des mesures d’encouragement et d’incitation pour assurer à l’opération toutes les conditions de réussite.

Répondant au député, le ministre délégué chargé de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Bobdii, a indiqué que le texte en question vise notamment à permettre aux administrations de s’équilibrer en termes de ressources humaines en facilitant la procédure d’affectation, à travers la réglementation et la clarification de la modalité de mise à disposition. Toutes les garanties ont été prises pour assurer le bon déroulement de l’opération sans abus aucun tout en prévoyant une indemnité forfaitaire équivalente à trois mois de salaire au profit des fonctionnaires concernés, a-t-il dit.

MT

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