Comme annoncé précédemment, la ruée vers l’énorme mutation au sein de la ville d’Agadir s’active, à la grande satisfaction des citoyens à la recherche de nouvelles conditions de mode de vie.
Au côté des projets de haute dimension économique, des édifices à caractère social en direction des masses populaires sont en passe de prendre forme dans la capitale du Souss, à des cadences soutenues, au titre du programme de développement urbain 2020/2024.
Il faut bien reconnaître, dans ce sens, que les services de la Wilaya veillent au grain en termes de suivi, de supervision et d’accompagnement afin que les travaux s’opèrent dans les normes requises et s’accomplissent dans les délais prévus. Il serait également reconnaissant, au passage, de louer cet esprit synergique et citoyen qui aiguillonne tous les intervenants de cette verve par le biais de laquelle les missions assignées s’exécutent, avec ferveur et engouement.
Dans la présente livraison, on se contentera d’évoquer l’une des réalisations qui retiennent l’attention dans cet ambitieux ouvrage urbain. Il s’agit en fait, de la première ligne du bus à haut niveau de service (BHNS), baptisé pour mémoire Amalway Agadir Trambus. Il est à rappeler que les formules de mobilité en commun, mises en service jusqu’ici sur une métropole agissante telle qu’Agadir ne correspondait nullement à ce registre, de plus en plus ascendant, quoiqu’on ait déployé par le passé, de louables efforts, depuis la RATAG, le ZETRAP et actuellement l’ALSA.
Il importe aussi de souligner que ces formes de déplacement caduques par rapport aux actuelles évolutions à ce propos, fonctionnaient tant bien que mal, mais sans trop d’incidences préjudiciables sur ce service névralgique. Aujourd’hui, grâce à ce nouvel entrain auquel s’associe une flopée de compétences en la matière, la première station balnéaire du royaume se dotera d’un système utilitaire haut de gamme en matière d’hygiène, de confort et de régularité.
S’étendant sur 15,5 kms sur une voie spécifique et desservant des quartiers ponctuels de la commune urbaine, ce fleuron de transport en commun ambitionne d’offrir un service de qualité aux usagers, par une mobilité pérenne et accessible. Cette ligne envisage de relier donc des agglomérations de Tikiouine au sud au port au nord, en passant par des points clés de la ville.
Ce parcours qui semble couvrir un large réseau d’affluence met une batterie de services similaires au tramway au niveau de la priorité de circulation sur pneu sans rails et d’accessibilité idoine et agréable à l’adresse des populations.
Sans trop s’étendre sur les détails techniques se rapportant aux multiples aménagements accompagnateurs de cette création d’envergure et au renforcement des transpositions inhérentes aux divers accès cyclable, motorisé, on dira que l’incorporation de cette édification sociale revêt une nécessité sine qua none dans le contexte de la refonte de la ville à tous les niveaux, à commencer par ce service de mobilité des vagues humaines qui non seulement il répond à cette exigence, mais donne également une image rehaussée d’une cité qui vit dans la convenance et la commodité.
