Aurait-on le droit de donner libre cours à l’auto flagellation par rapport à une ville comme Agadir qui aspire, tant bien que mal, à la renaissance ? Certes, beaucoup de chantiers touchant les divers aspects de la cité, accusent des retards ou encore des insuffisances.
Mais, il serait loisible de bien reconnaître que, depuis ces tout dernières années, de tas d’édifices ont vu le jour et évolué in extenso ou en cours d’accomplissement. Bien au contraire, il serait injuste de passer sous silence toute cette dynamique qui, peut-être, s’opère sans trop de fanfare ni pétillement. Cette attitude taciturne s’identifie, sans doute à celle du chef de file dont le style discret se fait constamment valoir en filigrane. «Le style est l’homme !», claironnait un jour Leclerc de Buffon devant l’académie française.
Il va donc falloir s’arrêter de tirer sur tout ce qui bouge, tel Lucky Luke, le fameux héros des bambins. On ne saurait point s’acharner à se focaliser sur les ratages si criants soient-ils et ignorer les prouesses si insignifiantes soient-elles. Ce serait, à coup sûr, une vilaine malhonnêteté que d’esquiver les réalités saillantes.
Ceci dit, il importe d’avouer, en toute franchise, que, depuis quelques temps seulement, on aura constaté de visu la floraison de leviers économiques de haut standing à la zone industrielle ou s’élèvent, tels des champignons des unités d’envergure en domaines de pêche, d’agro-alimentaire, de production agraire, d’industrie…
En plus, on se sera exulté face l’énormité du projet judicieux du CHU d’Agadir dont les travaux avancent à une vitesse soutenue. En fait, il serait redondant de citer toutes ces performances qui s’érigent au grand jour, en matière d’investissement pluri-disciplinaire, de services publics…
Dans le même ordre d’idées, on se serait exalté également devant l’activisme de la société civile qui, au quotidien, intervient pour mettre en garde les déchéances des corps élus et instances tant du public que du privé. Ces ripostes se déroulent, en général, dans la sérénité et le respect des biens d’autrui.
En effet, ces tout derniers ans, ce constat est d’autant plus épris de civisme que de civilité envers la société locale, en quête de vie digne et décence. Il est bien évident que le train-train de la ville voire de la région est prometteur, au vu de cette stabilité qui règne dans tous les compartiments.
Toutefois, il ne fait pas de doute que la vertu de la notion de pondération dont jouit si pleinement le chef de file de la région Souss Massa façonne subtilement tout l’entourage pluriel, notamment le conseil régional, les services extérieurs, les élus, les acteurs économiques, les activistes associatifs…
Ce préambule qui ne date de quelques années de moins des doigts de main, sera-t-il suivi de plus d’exploits ? La détermination des discours du Souverain seraient, sans nul doute, un leitmotiv de poursuites et de relances davantage de projets au profit de la cite et ses citoyens.