Lors des opérations de sauvetage du petit Rayan, de nombreux soldats inconnus se sont distingués, en donnant sans compter, souvent au détriment de leur santé, avec tous les risques d’une opération «à haut risques», tout au long de 4 jours, presque sans répit.
Ali Sahraoui, un travailleur dans l’immobilier (maçon de profession) mais également connu comme «creuseur de puits», est originaire de la ville d’Erfoud, dans le sud-est du Royaume.
Il s’est fait distingué, lors des opérations de sauvetage du petit Rayan et avait marqué, par sa simplicité et sa persévérance les observateurs sur place.
En spécialiste des «puits», il a été d’une grande aide, grâce à son expertise, durant les longues journées et nuits de sauvetage du petit Rayan.
Selon des observateurs occidentaux, le quinquagénaire et néanmoins grand-père «a fait preuve de sang-froid et a même creusé à mains nues pour tenter de sauver l’enfant».
Ses images ont fait «le tour du monde. Vêtu d’un simple pull bleu, d’un long pantalon et de chaussures en cuir, il a creusé de longues heures, ne s’accordant que quelques rares pauses pour boire et manger».
C’est ce qui lui a valu, «devant le tunnel, des applaudissements nourris» qui le «saluaient» comme tous les foreurs, à chaque apparition et sortie du tunnel. Ali Sahraoui «a creusé avec ses mains dans les derniers mètres». Il est devenu un «héros» sur les réseaux sociaux.