34e édition du festival du Théâtre Universitaire de Casablanca
Le Festival International du Théâtre Universitaire de Casablanca demeure fidèle à sa démarche de consécration de certaines traditions, et de traitement des différentes expressions et pratiques artistiques liées au quatrième art.
Parmi ces traditions, les ateliers de formation qui constituent une valeur ajoutée se basent sur des aspects pratiques importants tels que programmés lors de la 34e édition du festival international qui se tient actuellement.
Il s’agit de plusieurs ateliers qui se tiennent quotidiennement dans l’espace de la Faculté des Lettres de Ben M’sik à Casablanca pour traiter et aborder différents aspects, notamment « un voyage du texte à la scène, « l’interaction de l’acteur comme miroir des autres », « le journalisme artistique et culturel, la mission du responsable médiatique des troupes théâtrales ».
Ces ateliers, que les organisateurs du festival veillent à organiser à chaque session, offrent aux étudiants une précieuse opportunité de bénéficier de l’expertise et des expériences de réalisateurs, d’artistes et de professeurs, ce qui leur permet de s’armer de connaissances et d’expertises qui les aideront dans l’avenir.
Dans ce sens, Ahmed Tannich, encadrant de l’atelier de formation « le journalisme artistique et culturel, la mission du responsable médiatique des troupes théâtrales », a indiqué dans une déclaration à la MAP que l’atelier travaille sur le rôle joué par le responsable médiatique des troupes théâtrales, notant que ce rôle contribue à la promotion de la créativité et du rayonnement et de l’activité de la troupe.
Soulignant que de nombreuses troupes ne disposent pas de responsable, il a relevé que ce dernier a un rôle essentiel dans tout ce qui touche à l’activité de la troupe en termes de préparation de dossiers et de communication avec les différents médias.
Pour sa part, Rachid Amahjour, responsable de l’atelier « Du divertissement de l’épisode à l’interprétation », a indiqué qu’il s’agit de mettre en avant l’importance de l’épisode en tant que divertissement traditionnel puis de la performance en tant qu’interaction ouverte sur les arts de la danse, de la musique et du numérique.
Et d’ajouter que le plus important dans tout ce processus est de sortir l’épisode de sa forme traditionnelle, en exploitant les compétences et les qualifications des jeunes qui ont des talents.
Initiée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, jusqu’au 28 juillet, par la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Ben M’sik, relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, cette 34ème édition connait la participation distinguée de plusieurs pays représentant l’ensemble des continents.
Selon les organisateurs, le festival mise sur la discussion et l’échange, à travers notamment le « Café de minuit », qui constituera un espace de discussion entre le public du théâtre universitaire autour des performances présentées lors de cette session.
Cette édition est marquée par la contribution des participants venant de l’Asie (Corée du Sud, Bangladesh et Indonésie), de l’Europe (Allemagne, Italie, Espagne), de l’Afrique (Cameroun et Sénégal), du monde arabe (Tunisie, Égypte et Sultanat d’Oman), et de l’Amérique du Sud (Uruguay et Mexique), en plus des États-Unis et du Maroc.
L’objectif de cet évènement est d’acquérir des compétences personnelles et professionnelles qui ouvrent des opportunités de s’engager et de s’intégrer dans les composantes de la société et de participer à tous les projets et activités de développement du pays, dans un esprit de responsabilité, de discipline et de motivation.
Le FITUC intervient, chaque année, comme l’aboutissement d’un travail inlassable fait tout au long de l’année par les étudiants et créateurs des quatre coins du monde.
Cet événement connaitra l’organisation de plusieurs activités, notamment des représentations théâtrales, des ateliers de formation, un colloque scientifique et des hommages dans différents espaces de Casablanca, au profit de nombreux étudiants du Maroc et d’ailleurs.