Libération de Brahim Saadoun
Khalid Darfaf
Ce fut un grand soulagement pour les organisations de défense des droits de l’Homme. Arrêté en mois d’avril pour avoir mené des activités pour la solde de l’armée ukrainienne dans la ville de Marioupol contre les forces russes, puis condamné à la peine capitale par la Cour suprême de Donetsk, le Marocain Brahim Saadoune a été enfin libéré grâce à une médiation des autorités saoudiennes. L’enfant de Meknès a ainsi pu regagner Casablanca, samedi dernier en provenance de l’Arabie saoudite.
Il faut dire que sa remise en liberté a provoqué une joie immense auprès de son entourage immédiat et sa famille, notamment son père qui a remercié les autorités saoudiennes et marocaines pour leurs efforts considérables.
« La libération du jeune marocain constitue un moment de joie et de soulagement pour le jeune marocain et sa famille et pour nous tous » a réagi Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
Immédiatement après l’annonce de la bonne nouvelle, le CNDH a contacté le père d’Ibrahim Saadoun pour féliciter toute la famille. Il s’agit « d’un moment de réflexion et de choix pour abolir la peine de mort, étant donné que cette dernière constitue une menace explicite et directe au droit à la vie», affirme le CNDH sur son portail électronique.
Il convient de noter que le CNDH a envoyé auparavant une correspondance à l’Institution nationale des droits de l’Homme de la Fédération de Russie en vue d’intervenir pour freiner l’exécution de la peine de mort et garantir le droit à la vie au citoyen marocain. Un droit auquel le CNDH ne cesse de plaider dans le dessein d’abolir définitivement la peine de mort aussi bien au Maroc qu’à l’international.
Pour rappel, Amina Bouayach, a tenu une réunion à distance avec Tatiana Moskelkova, présidente de l’Institution nationale des droits de l’homme de la Fédération de Russie l’exhortant à déployer tous les efforts possibles permettant de sauver la vie d’Ibrahim Saadoun.