COP22: Mouline dresse le bilan positif du secteur privé

Said Mouline, chef du pôle «Partenariat Public-Privé» au sein du comité COP22, a dévoilé le bilan du sommet du climat de Marrakech. Une édition très positive en réalisations!

Lors d’une conférence tenue à Casablanca le 21 décembre 2016 à Casablanca, le chef du pôle « Partenariat Public-Privé » au sein du comité COP22, a fait un focus sur les grandes lignes de cette édition qu’a accueillie le Royaume. La 22e Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP22) a été marquée par la participation de plusieurs acteurs étatiques, non étatiques, la société civile, ainsi que le secteur privé qui joue un rôle important dans la créativité et l’innovation. «A Marrakech, le secteur privé a démontré qu’il avait un rôle essentiel et une visibilité importante. Lors des éditions précédentes, on assistait à l’existence du secteur privé, mais la façon avec laquelle elle s’est présentée dans la ville ocre est impressionnante», a déclaré le chef du pôle «Partenariat Public-Privé » au sein du comité COP22.

Concernant les missions de ce secteur, Said Mouline a décortiqué les efforts fournis par ce secteur pour la sensibilisation et l’innovation dans l’objectif de réduire ses propres émissions de carbone, ainsi que ses démarches pour profiter de l’économie verte. «Nous avons voulu prouver que ce n’est pas seulement le secteur privé du nord qui est actif. Celui du sud dispose également d’un atout pour jouer un rôle primordial dans le changement », a-t-il affirmé.

Concernant le deuxième axe relatif au financement de la COP, cette édition a connu une forte mobilisation du secteur privé. «Nous avons pu mobiliser le secteurs privé national et international pour cette COP22. Il nous a accompagnés pour la réussite de l’édition de Marrakech», a assuré Said Mouline. La finance climat était au cœur de cette édition. Les discussions qui ont eu lieu et les déclarations qui ont été faites ont montré que le secteur financier (les banques privées et les banques de développement) et des assurances jouent un rôle incontournable dans le développement et le changement. Le dernier axe était dédié au rôle du secteur privé dans la négociation de la COP.

La zone verte en chiffres

Côté chiffres, les 15.000 m² de la zone verte accordés à l’innovation ont abrité 200 exposants, 140 entreprises, 39 organismes publics et 17 institutions financières. Il faut noter que 7% de l’espace global de cette zone a été dédié à l’agriculture, 27% à l’énergie, 5% à l’eau, 7% au transport durable, 19% à l’économie circulaire, 11% à l’habitat durable, 9% à la finance et les 15% restants aux pays et régions (28 pays représentés dans cette COP).«Sur le plan du financement nous avons approché  210 millions de dirhams, entre les partenaires financiers, location d’espace et les partenaires qui nous ont accompagnés en nature», a révélé Said Mouline.

Les organisateurs affirment que l’édition de Marrakech a été marquée par la présence de 44 patronats venus du sud (Seulement 24 à Paris). Une présence qui atteste de l’engagement de ce secteur dans la réussite de cette édition. Au total, 150 projets ont été labellisés COP22 et la zone verte a enregistré plus de 24.000 visiteurs par jour.

Le Comité organisateur de la COP22 présentera, en janvier 2017, son programme pour l’après COP22, puisque le Maroc assure la présidence jusqu’à la fin de l’année prochaine.

Jalal El Omari

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