Le CRT d’Agadir en salle de réanimation!

Le Conseil Régional du Tourisme d’Agadir-Souss Massa (CRT), tarde toujours à faire peau neuve ! Quoique le cycle de sa mue naturelle soit expirée, depuis des lustres, il semble que cette instance se plaise à traîner encore des boulets tirant vers le bas, en dépit des cris de détresse de toute la communauté du secteur. Faute de vision claire de sortir des ornières du carrosse embourbé, on se contente de passer la pommade sur un produit balnéaire à bout de souffle. La destination, jadis radieuse et pimpante, se débat à présent dans la médiocrité déconcertante. On a bien l’impression que les tentacules de la mainmise sur la station de la capitale du Souss continuent à se maintenir dur comme fer, sans relâche ni scrupule et causer des dégâts interminables.

Récemment encore, la main basse exercée par un habitué des trouble-fêtes sur le déroulement des travaux de l’assemblée générale à la cité ocre, de la Confédération Nationale du Tourisme (CNT), se passe de tout commentaire ! Décidément, ce raté est partout et nulle part, puisque ses manœuvres sèment constamment les déboires là où il fourre son nez ! De loin comme de près, en personne ou à l’ombre, son immixtion sent le roussi, à l’image de la débauche infâme qu’il ne cesse de vomir, sans vergogne dans ses boîtes de gérance. A n’en pas douter, le CRT d’Agadir en a cruellement souffert et enduré les séquelles de la déchéance de ses mandats chaotiques. Il fallait bien s’y attendre du moment que sa propre gestion, fondée sur le bric-à-brac, au su et au vu de tout le monde ! On ne peut alors se fier à la perversion pour prétendre l’essor du tourisme dans une contrée au grand potentiel.

Ceci étant, il importe encore une fois de rappeler qu’une telle gouvernance, confiée à un salarié de cette espèce dénuée de pudeur et de civisme, ne pourrait nullement assurer la relance escomptée à un moment où la destination souffre le calvaire. A fortiori, le malheur ne vient jamais seul, force est de constater que son auteur est déjà porteur de mal. Comment peut-on espérer le redressement du domaine dont le ver a transpercer le fruit ? La question est, sans nul doute, adressée au Wali de la région, en premier lieu, car, au terme d’un long tout d’horizon, il s’est, à coup sûr, fait enfin, une distinction juste du vrai et de l’ivraie qui émaillent l’industrie touristique dans son territoire à charge. Aussi, les professionnels, du moins ceux qui usent d’un minimum de sens de la raison, en auraient assez de voir se succéder au poste de commande du CRT, des soumis au bon vouloir de la haute sphère!

Et pourtant, l’alternative existe et a donné ses preuves, au lendemain de la création de cette structure fédératrice ! Sauf les renégats et les ingrats frappés par la myopie, tout le monde reconnaît son âge d’or, du temps de la synergie au sein de ses constituantes tripartites, à savoir Professionnels/Institutionnels/Élus, autour d’un pivot précurseur et volontariste qu’on regrette aujourd’hui et auquel on réclame un retour à l’ouvrage, en compagnie d’un maillage soudé, cohérent et performant. Cette issue serait incontestablement salvatrice pour redorer le blason d’un secteur miné et abattu, à condition de mettre fin aux magouilles de ses vils fossoyeurs, désormais connus de tout le monde !?

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