«DJOH»: de Rachid Ali Eladouani à la salle Bahnini

Si le philosophe Alain disait : «la mémoire est l’instrument de l’artiste» ; le comédien et acteur Rachid Ali Eladouani en faisait de son corps son instrument sur les planches. Infatigable ! Le jeune artiste parcouru les distances à la rencontre de son public même dans les zones les plus enclavées.

Engagé, le comédien a du théâtre dans la peau et l’art dans les veines. Généreux sur la scène, il nous fait rire avec ses improvisations sur la scène, mais one man show « DJOH » est porteur de messages et de lettres de noblesse. En effet après les Ouarzazate, El Hajeb et  Moukhrissat, c’est le tour de la vile de Rabat où le comédien renouera le lien avec les passionnées et fans de son art en présentant one man show  à la salle Bahnini, et ce le vendredi 19 février à 20:00h. Un événement à ne pas ratez ! Accompagné par le talentueux guitariste Ali king, « DJOH », ce personnage inspiré du patrimoine, portera le public à d’autres cieux de l’humour mêlé avec l’engagement. Bref c’est un compte contemporain qui dérange et qui a invité à se poser des questions. «C’est un one man show où je pourrais avoir une interaction avec le public qui est généralement assoiffé à l’art et au spectacle. Autrement dit, cette interactivité avec le public permet d’être généreux sur scène et donner encore beaucoup plus afin de faire aimer ce genre artistique aux jeunes et aux enfants», nous confie le comédien. A Ouarzazate, a-t-il ajouté, le public était attaché jusqu’à la dernière minute de ce one man show engagé. Pour moi, dit il, la tâche de théâtre réside dans le fait de déranger les consciences du public, le laisser questionner et interroger à travers le truchement du spectacle avec un style humoristique porteur de thématiques.  Ce n’est pas la première fois que le lauréat de l’ISADAC montait sur les planches pour jouer one man show. «J’en ai déjà joué mon premier one man show en 2002 au lycée. «DJOH» est le fuit d’un exercice de Joha contemporain en 2007. Alors que dès 2009 jusqu’à nos jours, j’étais submerger dans des projets cinématographiques étrangers et marocains. Du coup je me suis dit qu’il est temps  de retourner  aux planches, et de jouer un spectacle, a-t-il conclut.

Mohamed Nait Youssef

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