Entreprise & Finances

WrigtTea 1856» ouvre au Morocco Mall

Un concept store boutique mariant tradition anglaise du thé et cérémonial marocain. Voilà la dernière idée de génie de Hamid Raji, PDG de T Mandis, plus communément appelé Group Raji auquel appartient le fameux thé «sultan».

C’est dans la zone luxe du Morocco Mall que «WrigtTea 1856» a ouvert ses portes au Morocco Mall. L’esprit comptoir est omni présent à travers cette nouvelle enseigne qui se veut un univers raffiné du thé de l’excellence et de l’originalité. Durant la rencontre avec la presse, Hamid Raji n’a ni évoqué le montant de l’investissement, ni le modèle de développement qui sera adopté. Tout au plus, apprend-t-on qu’un autre point de vente ouvrira prochainement sur l’avenue AïnHarrouda à Casablanca. Le discours bien huilé, était plutôt axé sur la non moins intéressante histoire du thé au Maroc. C’est ainsi que l’on apprend que le thé est arrivé presque accidentellement au port de Mogador et de Tanger en 1856, suite à la guerre de Crimée entre les slaves et les européens. La totalité des ports européens étant fermés, et tous les thés destinés aux marchés russes et européens n’ont pas trouvé preneur et se sont déversés sur le Maroc. D’où la date figurant sur le nom de l’enseigne.

Quant au «Wright», il rend hommage au célèbre argentier anglais, «Richard Wright» qui s’était associé à des négociants marocains à la fin du 19e siècle et qui a créé la théière marocaine. Décidément le «Wright Tea 1856» est une véritable leçon d’histoire accompagné d’un délicieux voyage dans le temps !

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Ram, Addouremet les pendules à l’heure

arton44806Au lendemain de la sortie médiatique du PDG Qatar Airways, Akbar Al Baker, Abedlhamid Addou, le PDG de la RAM, calme les ardeurs de la compagnie qatarie quant à une éventuelle prise de participation de cette dernière dans le capitale de la compagnie nationale.

En effet, lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la 49ème assemblée générale (AG) annuelle de l’Organisation des compagnies aériennes arabes (AACO) tenue cette semaine à Casablanca, M Addou a annoncé que le nouveau plan stratégique de la RAM sera prêt début 2017, sous-entendu que ce n’est que dans ce cadre que la décision sera prise.

« Ce plan mettra en avant le potentiel des marchés à adresser par le transporteur national et les moyens d’y arriver, le financement en premier. L’ouverture du capital de la compagnie reste envisageable, mais il faut attendre que la stratégie soit finalisée pour que l’Etat actionnaire et le staff dirigeant décident des options à choisir, dont celui des opérateurs qui pourraient intégrer le tour de table de la compagnie », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : «Nous sommes heureux de l’intérêt que porte Qatar Airways à la RAM et de leur confiance. Cela veut dire que nous intéressons. Il faut cependant rester calme et finir l’étude en cours’’, a temporisé le patron de la compagnie nationale ». Pourtant Akbar Al Baker semblait sûr de lui, et avait bien emballé sa déclaration dans le cadre de la célébration du développement de la compagnie à Marrakech, au début de l’année 2017, ainsi que du premier anniversaire de son partenariat avec Royal Air Maroc.

Il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’une possible entrée de Qatar Airways dans le capital de la RAM est évoquée. En octobre 2015, Air Journal rapportait que Qatar Airways évalue l’opportunité d’investir dans le capital de la RAM et qu’elle examine l’opportunité d’investir dans la compagnie marocaine, ce qui pourrait lui permettre de se développer vers les marchés de l’Afrique de l’Ouest et du Sahara. En mars dernier,lorsque Qatar Airways négociait l’acquisition de 49% de Meridiana, une compagnie originaire de la Sardaigne, la compagnie a de nouveau exprimé son intérêt pour l’achat de parts dans RAM, déclarant disposer de suffisamment de ressources propres pour financer ses acquisitions.

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Label’Vie /Abraaj : «les amis de mes amis sont mes amis»

abraajIl faut dire que Zouhair Bennani, PDG du groupe Best Financière auquel appartient Label’Vie connaît bien Abraaj. Et pour cause, ce fonds d’investissement a été un des grands partenaires de son actionnaires de références, à savoir le groupe Saham (environ 15% du capital).

Le groupe fondé par M. Zouhair Bennani n’en est pas à son premier partenariat avec un fonds d’investissement. Outre son actuel actionnaire bahreini, qui détient 4,2% du capital, son groupe s’est fait accompagner dans son incursion ouest-africaine par le fonds Amethis (un fonds dédié à l’Afrique et basé à Paris) pour une prise de contrôle conjointe, en décembre 2014, de CECI, le numéro deux de la distribution alimentaire en Côte d’Ivoire.

Quant à Abraaj qui dispose d’un bureau au Maroc, renforcé en 2011 par le rachat de l’activité capital-investissement en Afrique du Nord du français Amundi (déjà présent à l’époque dans notre pays à travers le fonds Al Kantara), il est un des acteurs de capital-investissement les plus en vue en Afrique mais également au Maroc où il compte dans son portefeuille des participations dans des sociétés de tailles diverses et opérant dans des secteurs variés commeSaham Finances (maison mère de Saham Assurances et Isaaf Assistance), Koolfood (confiserie), ou encore Steripharma (industrie pharmaceutique) Abraaj a aussi racheté en novembre 2015 tout ou partie des parts que le fonds marocain Blue Mango Capital détenait au capital de la clinique d’oncologie privée Al Kindy de Casablanca. Le fonds a également pris une participation majoritaire au capital de la clinique spécialisée Menara de Marrakech qui fournit des services d’oncologie et de radiologie,

Abraaj étant un grand investisseur en capitaux privés, dédié́ à des opérations dans les marchés en croissance d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, du Moyen Orient et de Turquie.

Après plusieurs mois de négociations menées en toute discrétion, le géant du capital investissement Abraaj et le numéro deux de la distribution alimentaire au Maroc, en l’occurrence Label’Vie, seraient sur le point de sceller un partenariat capitalistique majeur. En effet, de source proche du dossier, le gestionnaire de fonds d’investissement basé à Dubai s’apprête à faire son entrée au capital de la filiale de Retail Holding dans le cadre d’une prise de participation minoritaire aux alentours de 20%.

Devant se faire aussi bien en augmentation de capital qu’à travers l’acquisition d’actions anciennes auprès de quelques minoritaires actuels, cette opération de près de 1 milliard de dirhams apportera, d’une part, de la liquidité aux actionnaires sortant et permettra, d’autre part, à Label’Vie de financer une partie de son nouveau programme d’investissement 2017-2020 (dans la foulée de son plan stratégique 2014-2016 dont le total investissement s’élève à 1,6 milliard de dirhams).

Chiffre

10 millions de dollars

C’est le montant qui risque d’être demandé par beIN Sport pour la diffusion des matchs de la CAN 2017. Même si en réalité la grille tarifaire démarre à 1 million de dollars, un certain nombre de chaînes africaines se sont mobilisées agacées par l’exclusivité des droits de diffusion détenus beIN Sports en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Et la grogne risque de prendre de l’ampleur et de faire du bruit. En effet, la présidence de la Confédération africaine de football a assuré que ce dossier sera à l’ordre du jour lors de la prochaine réunion de la CAF prévue dans quelques jours. Pour rappel, la chaîne beIN Sports a acquis en septembre dernier les droits de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, qui se disputera au Gabon (14 janvier-5 février 2017). C’est la première fois qu’elle diffusera cette compétition. Le groupediffuse déjà une grande partie de la Ligue 1 et de la Ligue des Champions.

Dixit

Le projet développé par le Maroc à Ouarzazate (centrale solaire Noor), d’une capacité de 580 MW, représente un modèle que les pays africains doivent suivre, a noté le quotidien.
«L’Afrique a des besoins énergétiques légitimes», explique au journal Mustapha Bakkoury, président du directoire de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN), soulignant que «le développement de l’Afrique passe par la mobilisation des ressources énergétiques».
Le Saturday Times of Zambia, un des principaux journaux zambiens.

Le Who’s who

FMI: Jihad Azour, nouveau directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale

La Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a nommé, jeudi, l’ancien ministre libanais Jihad Azour au poste de directeur du Département Moyen-Orient et Asie centrale de l’institution.
« Fort de son expérience à des postes de haute direction dans la fonction publique, en qualité de ministre des Finances du Liban, et dans le secteur privé, M. Azour apporte à ses nouvelles fonctions une solide vision globale des enjeux », a indiqué Mme Lagarde dans un communiqué.
Elle a souligné que le nouveau directeur, qui remplacera Masood Ahmed, aidera le FMI « à contribuer de manière efficace et pragmatique à la gestion des grands dossiers actuels de la région ».
M. Azour, qui prendra ses nouvelles fonctions à partir du 1er mars 2017, a été ministre des Finances du Liban de 2005 à 2008, période durant laquelle il a coordonné la mise en œuvre d’importantes initiatives de réforme, tant au plan national qu’au sein de son ministère, a précisé le communiqué.
Il a également dirigé l’organisation de la Conférence internationale sur le soutien au Liban, dite Paris III, qui a été décisive dans la mobilisation de l’appui financier international en faveur de la reconstruction du pays, a ajouté la même source.
Il a présidé le Groupe ministériel du G8-MENA de 2006 à 2008, instance qui rassemble les ministres des finances et gouverneurs de banque centrale du G8 et de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Il a aussi siégé au sein du Groupe consultatif du FMI pour le Moyen-Orient et du Groupe d’experts indépendants de la Banque mondiale.

Soumayya Douieb

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